L’AJA fera-t-elle partie des clubs qui joueront les premier rôles cette saison en Ligue 2 ? Le jeu proposé par l’équipe entraînée par Christophe Pélissier est en tout cas très intéressant pour le moment ! Invité par France Bleu Auxerre, le Directeur Général du club icaunais Baptiste Malherbe a donné son sentiment sur le début de saison de son équipe sans pour autant tomber dans le jeu des pronostics ni mettre de trop grosses attentes dès cette saison sur les épaules de son groupe.
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« Je partage l’avis de Christophe (Pélissier), c’est plutôt satisfaisant même si comptablement, il nous manque peut-être deux points… La deuxième mi-temps contre Amiens a été la vraie mi-temps « ratée », mais sur ces cinq premières journées il y a de l’énergie, il y a de la qualité et un bel engouement autour du club qui perdure. Cela donne beaucoup d’espoir et de motifs de satisfaction […]. On aurait voulu faire plaisir aux nombreux supporters présents au stade à domicile, on aime bien y gagner, donner des belles soirées à tout le monde mais il a manqué un peu de réussite. Peut-être qu’il y a eu un peu de précipitation ou de manque de qualité dans les derniers gestes. Suite à une descente, ce n’est jamais facile. Le club a vite fait sa mue et est passé en mode combat collectif pour y revenir (en Ligue 1) le plus vite possible. Au-delà de l’aspect sur cinq journées, sur une saison, on essaye de rendre le club le plus ambitieux, aussi costaud et solide que possible, d’emmener tout le monde pour faire d’Auxerre une place forte du football français. Depuis deux saisons il y a un élan positif qui se dégage, autour mais aussi à l’intérieur du club. On sent une forte unité, une osmose, tout le monde se retrouve dans ce projet-là. Les joueurs l’incarnent parfaitement, on est assez attachés à la fidélité et certains sont là depuis 3, 4 ou 5 ans. Ils illustrent bien ces valeurs qui nous sont chères en termes de valeurs, d’état d’esprit, d’amour du club. C’est un club particulier, attachant. Les anciens font bien le job d’accueillir les nouveaux dans cet état d’esprit-là, c’est le gros gros point positif. Si on garde ces valeurs et cette capacité à travailler ensemble, on peut réussir de grandes choses. »
« C’est difficile de préciser l’objectif plus que ça parce qu’honnêtement, une saison c’est long quand vous êtes à l’intérieur (du club). Vous êtes comme dans une machine à laver chaque semaine, on remet ça, il n’y a pas un jour qui passe sans qu’on nous dise « il faut gagner samedi ». Quand on est à l’AJA, il y a un grosse attente autour de nous, surtout après les deux saisons qu’on vient de faire. Forcément, il y a une grosse envie de réussir. Avec Christophe Pélissier, James Zhou et David Wantier, on essaye de construire quelque chose de solide, de pérenne. C’est un peu bateau de dire ça mais on va prendre match après match, pour voir comment on progresser et comment on arrive à construire notre saison pour aller le plus haut possible. Quand on est à l’AJA, vous savez ce dont on a envie et ce dont nos supporters ont envie. On se battra pour ça (la montée), maintenant c’est utopique dès la 5e journée ou dès le début de la saison d’affirmer « on va faire top 2, top 5″, etc… Faisons déjà les 41 points, Guy Roux avait parfaitement raison, et si ça va bien on continuera à construire. Il faut garder beaucoup d’humilité. On peut demander à nos voisins de Côte d’Or ce qu’ils ont dit en début de saison l’année dernière, et voir où ils étaient en fin de saison… Le foot, c’est une école d’humilité, chaque week-end des concurrents veulent vous battre, d’autant plus quand vous êtes l’AJA il y a un surplus de motivation sans doute comme contre des clubs comme Saint-Étienne ou Bordeaux. On sait ce que c’est. On veut faire le maximum, essayer de faire la meilleure saison possible et de revivre ce qu’on a vécu il y a deux ans. »
Source : francebleu.fr
Photo Baptiste Fernandez/Icon Sport
