Sevré de ballons pendant la majorité de la rencontre, Loïs Diony a débloqué le match pour Angers ce samedi soir à Dunkerque (1-0) en obtenant le penalty décisif dans le temps additionnel lors de la 4e journée de Ligue 2. Après cette victoire, l’attaquant du SCO est venu livré sa réaction à chaud en zone mixte dans les travées du stade Marcel-Tribut.
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« On était venus ici pour avoir les trois points, c’est ce qu’il faut retenir. Comme l’ont dit les supporters, c’est la dalle angevine. On n’a rien lâché jusqu’à la fin. Pour moi, c’était un match de merde, excusez-moi du terme. Avec que des ballons un peu casse-pipe. Je n’ai pas eu grand chose à me mettre sous la dent mais on a fait le dos rond. On a été dominés à la fin, je me demandais comment faire pour essayer de marquer, ou au moins ne pas perdre. Sur une action un peu anodine, la balle passe. Le défenseur est lobé sur le rebond, je mets mon corps devant lui. Soit je tirais et je marquais, soit je tirais et je cassais un carreau chez le voisin, soit j’obtenais le penalty. Avec mon expérience, il m’accroche. Je n’ai pas simulé, sincèrement. J’avais juste un doute de savoir si j’étais dans la surface, ou pas. Cette victoire va nous mettre en confiance, conforter le travail mis en place par le coach et attaquer la réception du Paris FC en meilleure disposition. Notre saison est lancée. Quand on était à 0-0, je me disais que le trajet du retour et les 7 heures de bus allaient être longues au niveau de l’ambiance. Je sais qu’on a une grosse équipe, avec de grosses qualités. On peut faire de très belles choses, on sait que ça arrive d’avoir des coups de mou mais on a su répondre comme à la boxe, avec un uppercut pour mettre KO l’adversaire. On a eu un grand Yahia Fofana qui nous a fait du bien aussi. On a vu la joie de tout le monde, notre communion avec les supporters était bien. La L2, c’est très compliqué. On a déjà vu des équipes qui montent avec des victoires à l’arrachée dans le « Fergie » time mais il ne faut pas espérer gagner toute la saison à la dernière seconde non plus. »
Propos recueillis par Dorian Waymel, au stade Tribut
Photo by Daniel Derajinski/Icon Sport
