Le spectacle entre Bordeaux et Ajaccio n’a malheureusement pas été au rendez-vous : un nouveau match s’est terminé sans but (0-0), le troisième pour cette J3 de championnat. Revenant d’abord sur le scénario très spécial de cette rencontre de Ligue 2 et sur l’interruption liée à la bagarre dans le premier acte, l’entraîneur Olivier Pantaloni a déploré le fait que ni son équipe ni les autorités n’aient fait leur travail sur la première moitié du match.
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« Pour parler du match en lui même, on a énormément souffert. Mais c’est vrai que ce genre de spectacle (en tribunes) c’est affreux parce que ça se répète de plus en plus et qu’on n’arrive pas à trouver de solution pour endiguer ce phénomène. En l’occurrence, si on parle du contexte, je crois qu’il y a un arrêté préfectoral, trop tardif, qui interdit le déplacement des supporters. Il n’y en avait pas eu contre Marseille la saison dernière, ils ont eu peur que cette fois-ci ça se passe mal, il y a un arrêté qui pénalise les supporters bordelais mais un arrêté quand même, avec des brigades de gendarmerie et 5 fourgons qui laissent passer les Bordelais… L’État n’a pas fait son travail. Après, il y a des stadiers qui contrôlent les billets, qui sont tout à fait valables. Il n’y a aucun moyen de contrôler que ce soit un Bordelais qui le prend. Une fois qu’il y en a une cinquantaine qui essaye de rentrer dans le stade, ce ne sont pas 2 stadiers et un ouvreur qui vont les en empêcher… »
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« On savait que Clément Michelin prenait énormément le couloir, après c’est la relation entre notre ailier et notre latéral qui doit être réglée. C’est un problème qui a été mal perçu en début de match, derrière on a réussi à le rectifier, il y a eu du mieux. Mais dès l’entame de match, on aurait dû faire les choses plus correctement. C’est pour ça qu’on était un petit peu en colère […]. On voulait sortir sur eux, le travail des attaquants était fait assez correctement mais derrière ça ne suivait pas, au milieu de terrain. Ils se trouvaient trop facilement, ils étaient trouvés dans les intervalles et dans la profondeur. Sur le carton rouge, rien à dire. Julien (Benhaïm) était en retard et prend ce deuxième jaune. On a fait preuve de solidarité, de caractère avec cette envie d’arracher un point. On s’était dit à la mi-temps que si on n’arrivait pas à gagner ce match, il fallait tout faire pour arriver à prendre un match nul. En première mi-temps, on avait deux ou trois situations et sur la qualité technique, on doit faire mieux que ça. Sur trois journées, le bilan est positif. »
Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
