Ancien joueur du Paris FC en Ligue 2, Maxime Bernauer a été recruté par le Dinamo Zagreb cet été. Le défenseur découvre son premier challenge à l’étranger et a disputé ses premières minutes en Coupe d’Europe lors des qualifications de la Ligue des Champions. Avant le match retour du 3e tour préliminaire à l’AEK Athènes, l’ancien parisien nous a donné de ses nouvelles dans notre émission ML2 Part en Live, et a notamment évoqué la différence de culture dans son nouveau club. Extraits.
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« C’est vraiment dans la mentalité croate. Ce n’est pas un mythe, quand on dit que la mentalité à l’étranger est différente de celle en France. J’ai vraiment senti ça tout de suite. J’ai l’impression que c’est ancré dans les mecs ici. Tu viens une heure avant le début de l’entraînement, au minimum. Tout le monde va en salle, il n’y a pas de séance de musculation collective à part pendant la préparation physique, chacun bosse en fonction de ses besoins, fait en fonction de ses besoins. Tu peux être accompagné bien sûr, si tu le demandes, le staff est toujours là à tes côtés si nécessaire. Mais c’est vraiment un travail individualisé. Une heure avant, une heure après, il y a toujours du monde en salle et c’est normal. Les jeunes qui doivent prouver, ils sont là les premiers. On me le disait souvent quand j’étais en France et j’avais hâte de le voir : c’est vraiment vrai. Tu es entraîné par ça (cet élan collectif), même si la musculation et le travail en salle ce n’est pas ce que je préfère. C’est un effet de groupe, tout le monde le fait et tu te rends compte que c’est bénéfique pour toi aussi. La charge n’est pas vraiment plus lourde, ce sont vraiment de petits détails qui font qu’au fur et à mesure, tu te sentes mieux. Au final, on en devient vite dépendant. »
« Quand tu arrives au Dinamo, tu sens directement que c’est une mentalité de champion. Que tout le monde veut tout gagner. La victoire, c’est la norme ici. On a gagné la Supercoupe sur le premier match, en France tu aurais célébré un petit peu plus qu’ici alors qu’ici, ils sont habitués à gagner, c’est normal pour eux. Tant mieux, parce que tu bosses tous les jours pour ça et tu vois que tes coéquipiers, ils ne veulent que ça ! Cela nous force à être à 100% tous les jours. Même quand tu ne joues pas, tu dois être à 100% parce que si jamais tu joues le match suivant, il faut que tu soies prêt. Chaque match est aussi important que le précédent. »
L’interview en intégralité est à retrouver ci-dessous en tout début d’émission
Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport