A l’image de ce qui se faisait lors de la Coupe du Monde 2022, la Ligue 1 et la Ligue 2 ont adopté de nouvelles règles au niveau de l’arbitrage cette saison. Ainsi, la volonté des officiels est désormais d’allonger au maximum le temps de jeu effectif, et donc par conséquent le temps additionnel pour compenser les différents temps morts des parties (remplacements, blessures, célébrations de but…). Il n’est désormais plus rare de voir des rencontres se terminer au minimum cinq, six, sept voire même huit minutes au-delà du temps réglementaire, que ce soit à la pause ou en fin de match.
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De quoi ajouter de la tension, mais aussi du suspense pour les supporters des équipes concernées. Les plus malheureux aujourd’hui sont ceux de l’ASSE, qui ont subi à deux reprises les déconvenues d’une défaite sur le fil contre Grenoble (0-1, 90+1e) puis à Rodez (1-2, 90+6e). Avec la fatigue accumulée, ces longues minutes en plus peuvent conduire à des erreurs ou des faits de jeu, à l’image du penalty arraché par Bordeaux devant Concarneau (1-0, 90+8e) et transformé par Yoann Barbet. Lors de la J1, QRM avait aussi craqué sur un ultime coup de pied arrêté d’Amiens (1-0, 90+4e) avec l’entrée en jeu décisive du jeune Touho. A noter que l’AC Ajaccio avait réussi à recoller à Rodez juste avant la pause lors de la J1 (1-1, 45+5e) sur une tête de Yoann Touzghar. Bref, déjà autant de buts qui ont changé les résultats et les cours d’un match avec cette nouvelle formule de l’arbitrage, auxquels les acteurs de la Ligue 2 vont devoir s’habituer.
