Titulaire indiscutable la saison dernière dans la cage de Concarneau, Maxime Pattier (27 ans) a œuvré pour la montée du club breton de National en Ligue 2 mais risque bien de découvrir le championnat professionnel sur le banc de touche. Les Thoniers cherchent un gardien de but numéro 1 lors du mercato en cours. Interrogé par Ouest-France, le gardien ne se réjouit pas de ce recul dans la hiérarchie mais garde un esprit combatif.
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« Le coach a tout de suite été clair avec moi. Aujourd’hui, je suis dans l’attente : avec qui vais-je devoir travailler ? Qui vais-je devoir accompagner pour le mettre dans de bonnes dispositions ? Quoi qu’il arrive, je continuerai de faire mon job. Il peut y avoir des opportunités pour jouer, et je serai là pour les saisir. Je savais qu’il (ndlr, Stéphane Le Mignan, l’entraîneur) allait vouloir me mettre, au moins, en concurrence. Mais de là à me mettre carrément n°2… Peut-être que mon ego ne voulait pas (sourire). Il n’y a pas à lui en vouloir, mais par contre, je vais avoir envie de lui montrer que, moi aussi, je peux avoir le niveau. À moi de bosser pour le faire changer d’avis. »
Parmi les pistes évoquées pour prendre la place de numéro 1, l’ancien international, Benoît Costil (Lille) a été cité. Les deux joueurs se sont côtoyés au Stade Rennais où Pattier a fait sa formation : « J’ai le souvenir d’un gros bosseur et d’un bon gars, qui n’est pas là pour vous la faire à l’envers. S’il vient, ce sera un plaisir de retravailler avec lui. Il faut penser à toutes les éventualités, mais si, par exemple, un gardien arrive en prêt pour une année, ou si quelqu’un comme Benoît se dit : « Allez, je vais finir sur cette saison », il y aura peut-être, derrière, comme un passage de témoin. »
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