Sauf retournement de situation dans la foulée de son recours devant le CNOSF, les Girondins de Bordeaux devraient rempiler pour une deuxième saison consécutive en Ligue 2. Si la situation est bien moins délicate qu’à l’été 2022, elle est toujours inconfortable pour un club de cette envergure qui va devoir trouver entre 20 et 25 millions d’euros pour garantir le budget de l’exercice 2023-2024 et satisfaire la Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG), selon Sud-Ouest.
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D’après le quotidien régional, plusieurs leviers économiques pourraient être activés. Le plus évident est naturellement la vente de joueurs avant le 28 juin et le passage devant la DNCG. Le club disposerait d’offres en L1 pour Malcom Bokele, Dilane Bakwa et un troisième joueur indéterminé (qui n’est pas Junior Mwanga). Une cession en début de semaine prochaine, sans être obligatoire, serait un « signal positif ».
Par ailleurs, le propriétaire Gérard Lopez, envisage de procéder à un prêt d’actionnaire via la holding Jogo Bonito. Une partie de la somme serait placée sous séquestre. Gérard Lopez pourrait avoir à attendre pour se rembourser, dans le cas ou d’autres créances précédemment contractées (King Street, Fortress) seraient prioritaires. Les Girondins pourrait également compter sur un nouveau compromis avec la Métropole de Bordeaux quant au loyer du club, après plusieurs reports (près de 10 millions seront à payer en 2025).
Enfin, le FCGB vont encaisser près de sept millions d’euros dans le cadre du transfert du regretté Emiliano Sala de Nantes à Cardiff, en 2019.
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