Comme chaque année depuis son dépôt de bilan en 2017, le SC Bastia a su faire mieux que la saison précédente en battant son total de 2021-2022 (46 points) de 14 unités. Avec cette quatrième place et ce maintien sécurisé très tôt, le Sporting a de nouveau des arguments pour attirer de bons joueurs en Ligue 2 et proposer un projet intéressant à son groupe professionnel. Tout en cherchant à se structurer en dehors des terrains pour pouvoir rivaliser avec les meilleurs, une donnée importante aux yeux du président Claude Ferrandi, que nous avons eu le bonheur d’interviewer pour faire un bilan.
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ML2 : Bonjour M. Ferrandi, on vous imagine facilement, vous qui annonciez vouloir faire un top 10 en Ligue 2 cette saison, être très satisfait de cette 4e place !
Claude Ferrandi : Effectivement, j’en suis très satisfait. Quand vous êtes président de club, président du Sporting Club de Bastia, le but c’est quand même d’essayer de prendre des risques. Parce qu’il faut satisfaire les gens qui sont autour de nous, qui nous supportent et qui ont envie que le club aille plus loin à chaque fois. Je ne pourrai pas leur donner ce qu’ils souhaitent à chaque saison, mais le principe c’est ça, de se mettre un petit peu en danger parce qu’on a de l’ambition. Pour la prouver, il y a une part de risque bien sûr. Je ne peux pas dire que j’étais certain qu’on allait réussir à finir dans le top 10, mais à force de travail et de chercher des solutions… Cela nous a sourit et il faut s’en satisfaire. Même si on peut nourrir quelques regrets, je pense qu’à un moment donné on aurait pu titiller un peu plus ce haut de tableau mais on était face à des adversaires qui avaient d’autres arguments que les nôtres ! On n’en fera pas un monde.
ML2 : Vous parlez de ce match à Bordeaux (perdu 2-0) ?
CF : À Bordeaux oui, j’ai trouvé qu’on était arrivés assez naïfs contre une équipe qui avait des qualités énormes, on ne va pas se cacher. Ce n’est pas forcément en corrélation, mais souvent les bonnes équipes sont celles qui arrivent à recruter de bons joueurs avec des arguments financiers qui sont différents de ceux que l’on a nous mêmes.
ML2 : Qu’est-ce qui a changé de votre point de vue, aux alentours de la Coupe du Monde, pour que Bastia passe d’un club dans la moyenne à une « grosse » équipe que vos adversaires redoutent ?
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