La saison prochaine, QRM (11e) est déjà assuré de jouer en Ligue 2 dans un championnat qui sera encore plus relevé suite aux quatre descentes de Ligue 1, compensées par seulement deux promotions vers l’élite. Le club normand pourra-t-il réitérer ce genre de prouesses en 2023-2024, avec un maintien facilement acquis ? Dans une interview très complète sur sa carrière, ses déboires et ses réussites (notamment depuis son arrivée à Quevilly-Rouen), le technicien Olivier Echouafni affirme qu’il faut du changement au niveau des infrastructures et du partage du stade pour y parvenir. Car en plus du FC Rouen (qui jouera en N1 l’an prochain), les Quevillais doivent composer avec le Rouen Normandie Rugby, qui pratique un sport connu pour malmener les gazons…
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« Il y a plus de 60 matchs par an à Diochon, donc automatiquement la qualité de jeu, elle s’en ressent. On est tributaire de ça. On sait qu’on est la dernière roue du carrosse à Rouen, où tout le monde nous met derrière les autres. Et bien malgré tout, on montre qu’on peut travailler. Mais on ne pourra pas continuer sur la durée. C’est impossible. Il faut un centre d’entraînement. C’est vital. Je suis exigeant et ambitieux. Je suis venu pour construire des choses et améliorer le quotidien de chaque personne, de l’intendant à l’ensemble de mon staff. »
« On est parti à Pau le vendredi, on a joué le samedi soir et on rentré le dimanche à 18h, ça va qu’on a gagné (4-3), mais la fatigue s’accumule, 8 heures de voyage, tout ça, ça coûte des points. Il y a des choses à améliorer, mais la principale, c’est le centre d’entraînement. Dans un second temps, il faut un gros stade : on ne peut pas avoir trois entités sur le même terrain. Il faut séparer le foot du rugby, voilà, c’est aussi important, parce que ça nous pénalise. Cet hiver, j’ai dû adapter mes principes de jeu et mon plan de jeu, car le ballon ne fait que sauter, à cause des matchs de rugby notamment. »
Source : 13heuresfoot.fr
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
Olivier a raison d'alerter les instances. Rouen est une ville qui aime le foot. Il faut laisser Diochon au football. Mais aussi construire une équipe qui gagne . Olivier est l'homme de la situation.Il faut l'écouter. Donnons à Rouen une équipe de Football capable de rivaliser avec les meilleurs.