Il n’y a qu’un pas à faire désormais pour Pau afin de s’assurer de son maintien en Ligue 2 : gagner contre le Stade Malherbe Caen au Nouste Camp ce vendredi 2 juin, ou simplement faire un meilleur résultat que Rodez, Laval et Dijon, tous les trois en déplacement pour la 38e journée. Didier Tholot félicite surtout son groupe d’avoir su récupérer une 15e qui lui donne la possibilité de ne pas se faire peur et ne pas compter sur le faux pas d’un concurrent s’il prend la rencontre par le bon bout et s’assure la victoire ce soir.
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« On a fait une bonne chose à Rodez parce qu’on a repris notre destin en mains. Maintenant, sur ce match de Caen on rencontre une très belle équipe. On a pu voir que Bastia, pour qui il n’y avait pas d’enjeu à la J36, ils sont venus libérés et nous ont fait très mal (2-6) […]. A partir du moment où on ouvre le score, on est assez cohérents, mais quand on est menés… À 1-3 pour Bastia, à la maison, tu veux revenir, tu pousses, tu laisses des espaces ! La pression est pour tout le monde. On l’a vu pour Bordeaux à Annecy. »
« Je ne suis pas inquiet. Pourquoi ? Parce qu’on a notre destin entre nos mains. Je le serais si je devais attendre le résultat des autres, on n’a pas à le faire. Le stade va être plein et on sait que si on sort de ce match avec une victoire, on est en Ligue 2. J’aurais un œil sur les autres résultats, mais pas dès le début du match. Si à un quart d’heure de la fin tu dois te contenter d’un nul pour être en Ligue 2 l’année prochaine, tu donneras peut-être quelques indications… »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport