L’exploit de géant réalisé par l’US Concarneau, champion de National 1 et promu en Ligue 2, va donner lieu à des chocs complètement déséquilibrés la saison prochaine ! Au-delà d’être la deuxième plus petite ville (derrière Guingamp) à exister à ce niveau, parmi le top 40 des clubs français en 2023-2024, Concarneau sera probablement le plus petit budget (environ 7M€ estimés par Ouest-France), même derrière son dauphin dunkerquois qui remonte immédiatement après avoir passé deux saisons en Ligue 2 très récemment. Le coach concarnois Stéphane Le Mignan a bien conscience de l’écart de géant entre le N1 et cette division entièrement professionnelle, avec des infrastructures et des stades bien plus modernes en règle générale que celles du clubs breton (qui devra jouer ailleurs que dans son stade Guy-Piriou).
À lire aussi >> Mercato – Deux Bordelais, un Concarnois et un Bastiais suivis par une écurie de Ligue 1
« Il faut profiter de cette montée. On sait très bien qu’on a du retard sur des clubs qui sont déjà passés par la L2 ou la L1. La preuve, c’est que la Ligue 2 va se faire en dehors de Concarneau. C’est embêtant. Maintenant, tout cela va donner un gros coup de boost, pour réfléchir à nos installations qui étaient déjà très limites par rapport à certains clubs de National… »
On s’attend, du côté du quotidien, à voir plusieurs prêts de Lorient et de Brest arriver au club du Finistère pour le prochain exercice, afin que celui-ci ait les meilleures chances de se maintenir mais aussi que des jeunes joueurs de Ligue 1 obtiennent du temps de jeu à un niveau relativement élevé par rapport aux équipes réserves.
Source : ouest-france.fr
Photo Daniel Derajinski/Icon Sport