Le Pau FC est en danger. Avec la victoire de Valenciennes sur la pelouse du Havre AC ce lundi soir (0-2), le club béarnais a basculé dans la zone de relégation en Ligue 2 en raison d’une différence de buts négative par rapport à Dijon. Invité de l’émission 100% Clubs sur France Bleu Béarn Bigorre, le président Bernard Laporte-Fray préfère rester positif dans cette mission maintien périlleuse.
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« La défaite contre Bastia (6-2), c’est une grosse déconvenue, on a grillé deux jokers à domicile. Il suffisait de gagner ce match pour finir la saison avec moins de pression… On a fait une bonne entame, on marque ce premier but. Et ce qui est inadmissible, c’est de prendre deux buts en deux minutes juste après l’ouverture du score. Le penalty raté est aussi un tournant (…). On a beaucoup discuté, l’équipe est consciente de l’enjeu, elle a du caractère. Elle est bien préparée physiquement, ça bosse. J’ai confiance en eux, le staff aussi. J’ose espérer qu’on aille faire un beau résultat à Rodez et qu’on finisse en beauté contre Caen. On a beaucoup d’éléments contre nous. Bastia a frappé 8 fois au but, ils marquent six fois, tout pouvait leur réussir avec un dernier but extraordinaire. Elle était totalement libérée, nous ce n’était pas le cas. Il faut prendre conscience du travail à accomplir mais j’espère que notre positivité qu’on insuffle aux joueurs permettra de prendre des points. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais on n’est pas morts. Il faut que les joueurs prennent conscience de leur valeur. Si on joue sérieux, on va y arriver. Jérôme Prior ? Il sera sans doute forfait pour le reste de la saison. Il faut se serrer les coudes et relever ce challenge. Il y a toujours une crainte, on est convoqué à la mi-juin par la DNCG, qui nous demande un prévisionnel N1 et un L2, ce qui n’était pas le cas l’an dernier. On y pense, mais on se le refuse. Une descente serait un frein dans notre progression, je ne sais pas si le National sera professionnel dans les années à venir. Je l’espère car les moyens donnés en N1 sont pauvres, c’est compliqué d’en sortir.»
Source : France Bleu Béarn Bigorre
Crédit photo : Michael Baucher/Panoramic/Imago
