Il reste quatre matchs au Sporting Club de Bastia pour finir la saison sur une très belle note avec un objectif annoncé clairement : conserver cette quatrième place de Ligue 2, actuellement occupée par les Corses. Robic et Roncaglia seront absents contre Niort et sont rejoints à l’infirmerie par Christophe Vincent, qui souffre d’une blessure à la cheville. De l’autre côté, Santelli, Kaïboué et Ducrocq feront leur retour, tout comme Migouel Alfarela qui est guéri. Dans sa conférence de presse d’avant match, Régis Brouard a tenu à revenir sur ses propos accusatoires envers l’arbitrage de la dernière journée à Laval et a reconnu ses propres torts.
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« En fait, c’est un sujet qui ne me regarde pas, malgré le fait que je sois concerné par ça. On est souvent pris par l’émotion, par le résultat ou les décisions qui sont prises qui nous paraissent parfois incompréhensible. Je veux dire, la première action contre Laval où Yohan Baï se fait complètement découper en deux. Je me suis permis de dire au quatrième arbitre : « expliquez-moi pourquoi vous ne sifflez rien, il n’y a même pas une faute ou un carton ? ». Le joueur sort sur blessure, il n’y a rien, il ne se passe rien […]. Maintenant, ils ne sont pas toujours aidés non plus. On voit la difficulté de l’arbitrage en Ligue 1, parce qu’ils ont la VAR et des moyens différents. En Ligue 2, il faut qu’ils prennent des décisions rapides, tout de suite. Et parfois, quand on prend une décision dans l’urgence, on peut se tromper. Et nous, dans la colère, on souhaiterait qu’ils prennent les bonnes décisions mais malheureusement l’erreur arrive, pour tout le monde. »
« Il y a des choses que parfois je n’arrive pas à comprendre, parfois les dialogues sont inexistants, mais en même temps je ne suis pas toujours très sain et neutre non plus. Je ne me comporte pas toujours très bien avec eux, il y a des choses qui se disent, que je ne devrais pas faire. Parfois, j’ai des excès de comportement, je sors de ma zone et ça, j’en suis responsable. Il n’y a rien à redire là-dessus. Il m’est arrivé de me faire sanctionner et c’est tout à fait normal. Ce n’est pas toujours simple pour eux. »
Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
