En prêtant cinq de ses joueurs en Ligue 2 cette saison, le FC Lorient est devenu l’un des plus grands fournisseurs de talents du championnat provenant d’une autre division ! Sambou Soumano (Rodez, 14 matchs depuis janvier et deux buts), Quentin Boisgard (Pau, 13 matchs, 1 but et 2 passes décisives), Pablo Pagis (Nîmes, 27 matchs, 5 buts et 3 passes décisives) ou encore Adrian Grbic (7 buts en 10 matchs avec Valenciennes)… Il y a du beau monde dans la liste ! Seul Loris Mouyokolo (16 apparitions), titulaire avec le RAF jusqu’à sa rupture du tendon d’Achille, n’a pas vu son prêt être autant couronné de succès que les autres.
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Aziz Mady Mogne, coordinateur du projet sportif du FC Lorient, est revenu sur le choix de la Ligue 2 pour les plus jeunes d’entre eux qui veulent franchir un cap, dans les colonnes du Télégramme : « Il y a une stratégie sur les joueurs, issus de notre centre de formation et de la post-formation, à développer comme avec Loris Mouyokolo, Sambou Soumano ou Pablo Pagis. Ce sont des prêts de développement. Le joueur, à la sortie de l’équipe réserve, peut faire partie du groupe professionnel mais avec un temps de jeu limité. Certains doivent vivre des expériences de jeu au-dessus du niveau National 2 et pas simplement être des bouts d’effectif […]. Le meilleur exemple, c’est Julien Ponceau : il a été prêté les deux dernières saisons car Christophe Pélissier ne comptait pas sur lui. Entre son niveau à Nîmes et ce qu’il a montré en préparation, il est devenu un joueur crédible. »
En ce qui concerne le prêt de joueurs plus expérimentés comme Boisgard à Pau, « c’est au cas par cas » que Lorient traite ses joueurs sous contrat qui n’ont malheureusement que peu de temps sur les pelouses de Ligue 1. Le milieu offensif n’avait disputé que cinq bouts de matchs (jamais une rencontre complète) entre août et janvier chez les Merlus et s’épanouit de nouveau dans le Sud Ouest, où il a ses attaches. Il en va de même pour Grbic à Valenciennes, même si celui-ci à manqué les deux dernières rencontres. Un but toutes les 120 minutes, c’est ce qu’on appelle un prêt réussi, là aussi.
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