Arrivé avec un nouvel investisseur, Sport Bridges Venture, l’ancien milieu de terrain brésilien, Raí, fait désormais partie du conseil d’administration du Paris FC. L’ancienne star du PSG livre ce mardi une interview au site officiel de la Ligue de Football Professionnel (LFP). Il s’y exprime sur le projet du club et les orientations à venir pour le pensionnaire de Ligue 2.
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« L’objectif initial était de monter d’ici deux-trois ans. C’est un des principaux objectifs dans l’immédiat. Je sens que le Paris FC n’est pas loin de monter en Ligue 1 Uber Eats. Ensuite, si le centre d’entraînement est un point très positif, le stade est aujourd’hui un handicap pour le développement du club. Deux des sujets sur lesquels nous travaillons sont le stade et la communication autour pour y faire venir davantage de public. Même si cela dépend en partie des résultats, je suis persuadé qu’il y a une forte demande qui existe à Paris. Il y a de plus en plus d’amateurs de foot. Nous mettons en avant cette identité parisienne. Il y a un grand potentiel ici. Avoir un deuxième club à Paris est quelque chose de positif. Même pour le PSG, qui peut être encore plus motivé. Faire grandir le Paris FC peut aussi permettre à la ville de respirer encore plus le foot, d’y apporter encore plus de spectacle. Il y a de la place pour deux clubs. Le PSG a construit quelque chose de grand. C’est devenu une marque très internationale. Nous, nous sommes le petit qui arrive. Mais nous n’arrivons pas avec rien : nous sommes prêts avec une bonne base, un centre d’entraînement de qualité, des jeunes qui vont arriver… Si nous parvenons à gagner encore en visibilité, nous pourrons surfer sur la vague PSG. »
Sur d’éventuels futurs recrutement au Brésil : « Ce que je peux faire pour le sportif, c’est faire des ponts avec des agents au Brésil pour éventuellement faire venir des joueurs. Je peux être un facilitateur, mais la décision reviendra au secteur sportif, ceux qui sont là tous les jours avec l’équipe […] Une des premières choses que M. Ferracci m’a raconté à mon arrivée, c’est qu’Arsène Wenger lui avait dit que les deux plus grands viviers du monde de jeunes joueurs sont Paris et São Paulo. Et c’est vrai que je l’ai souvent croisé pour recruter. Par exemple, Edu, ancien milieu et désormais directeur sportif d’Arsenal, vient de São Paulo. Cette volonté de se tourner vers le Brésil était donc déjà présente avant moi au club. Forcément, je n’ai pu que la conforter. »
Photo ©Laurent Zabulon/Icon Sport