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Entretien ML2 – Ilan Kebbal (Paris FC) : « J’ai toujours eu l’habitude depuis le début de ma carrière que ce soit plus difficile »

Comme pour le Paris FC, la saison d’Ilan Kebbal n’aura pas été celle que le joueur du Stade de Reims espérait. Très peu utilisé par Thierry Laurey entre mi-octobre et fin février, le milieu offensif de 24 ans termine l’édition 2022-2023 en boulet de canon, avec des matchs aboutis et des statistiques (4 buts, 5 passes dé). Le gaucher prouve qu’il aurait sans doute eu un autre rôle à jouer cette saison… Avant un déplacement au FC Metz, l’ancien de Dunkerque se confie à MaLigue2 et veut surtout continuer à prendre du plaisir jusqu’à la 38e journée.

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Crédit Photo ©Icon Sport

ML2 : Ilan, comment avez-vous vécu cette rencontre face à Nîmes (3-0), où l’équipe et vous-même avez brillé avec deux buts et une passe décisive ?

Ilan Kebbal : Cela fait toujours plaisir d’être décisif et de connaître une belle victoire comme ça. C’est bien de pouvoir prendre du plaisir, j’étais heureux pour l’équipe. On ne réalise pas une bonne saison, on n’est pas à notre place. Mais le but est de finir la saison correctement et de passer à autre chose. Surtout, on doit prendre du plaisir maintenant, c’est le plus important.

Vous restiez aussi sur plusieurs rencontres en encaissant beaucoup de buts, c’était rassurant de retrouver de la solidité sur le plan défensif ?

IK : On a pris beaucoup de buts sur les trois derniers matchs, et surtout des buts évitables. Parfois, on peut dire que « bien joué » à l’adversaire, ça arrive. Mais là, c’étaient pas mal de buts donnés aux équipes adverses. Ce match contre Nîmes nous a donc fait beaucoup de bien, que ce soit sur l’aspect défensif comme offensif.

La première partie de saison a été assez poussive, c’est un moindre mal vu les ambitions du club de revenir en première partie de tableau ?

IK : On ne va pas se mentir : on fait une mauvaise saison. Maintenant, le but est de finir du mieux possible. Ce n’était pas l’ambition première et je pense qu’il y avait de la place pour faire mieux. On a l’effectif et les joueurs pour avoir des bons résultats. Mais parfois dans le foot, on peut avoir beaucoup de bons joueurs et ne pas monter, comme avoir une équipe moins forte sur le papier et monter. Quand on regarde Le Havre, c’est un très très gros collectif. Il y avait mieux à faire pour nous, on en est tous conscients mais on ne peut pas revenir en arrière.

Les résultats positifs ces dernières semaines coïncident aussi avec votre retour en forme dans l’équipe, qu’est-ce qui a provoqué ce déclic alors que vous aviez moins de temps de jeu en première partie de saison ?

IK : Ce n’est même pas une question de temps de jeu. Je ne jouais pas, tout simplement. Je rentrais à la 88e en général. Je suis un joueur qui a besoin d’avoir le ballon pour monter en puissance, donc c’était compliqué. Je ne dirais pas que les résultats ont changé en ma présence…

Vous avez bien aidé quand même !

IK : Le but quand on est sur le terrain, c’est d’aider le collectif, d’être utile à mes coéquipiers pour qu’on soit meilleurs. Même quand j’étais remplaçant, je rentrais toujours pour essayer d’apporter quelque chose. Hormis à Niort où je suis rentré 30 minutes (21 minutes, ndlr), je rentrais souvent 6-7 minutes. J’ai attendu mon moment. J’ai eu la chance à Niort de pouvoir montrer quelque chose, j’attendais ce moment-là. Je n’étais pas heureux de ma situation, mais ça ne servait à rien de parler. Le coach m’a donné ma chance et j’ai su la saisir.

Est-ce que Thierry Laurey vous expliquait pourquoi vous ne jouiez pas plus ?

IK : Sur les réseaux sociaux, quand quelqu’un ne joue pas, les gens croient toujours connaître les raisons. On va dire que le joueur s’entraîne mal, parce que ceci ou cela… Mais en vrai, je n’avais juste pas de temps de jeu. Le coach préférait d’autres joueurs. Il n’y a jamais eu d’embrouilles entre nous. Je n’étais pas content de cette situation, mais je n’ai jamais parlé. Ce n’était pas une question d’entraînement ou de matchs car je ne jouais pas, je ne pouvais rien montrer. J’ai toujours eu l’habitude depuis le début de ma carrière, par rapport à ma taille ou autre, que ce soit plus difficile. J’ai continué à travailler et bien sûr, j’ai sans doute aussi une part de responsabilités.

Je suis arrivé (en fin de mercato), j’ai fait 4 matchs d’affilée en étant décisif sur ma première rencontre. Ensuite, entre octobre jusqu’à fin février, je n’ai plus commencé un match de L2. C’est compliqué. Soit je ne rentrais pas, soit je rentrais à la 88e. La saison dernière j’ai fait une saison à 24 matchs titulaire en L1 avec Reims. J’étais venu pour jouer, prendre du plaisir, sinon je ne serais pas revenu en L2.

Justement, vous sortiez d’une belle saison avec Reims avant de faire le choix de redescendre en L2…

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