Championnat

Ligue 2 – Les Tops/Flops du multiplex de la 32e journée

Sauf miracle à venir, Sochaux a abandonné ses espoirs de montée samedi soir. Ça bouge aussi en bas de tableau avec quelques équipes qui se réveillent à point nommé. Voici les Tops et les Flops de la rédaction de MaLigue2.

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Les Tops

La démonstration de « Gulliver » Kebbal

Quelques semaines après un enchaînement de performances impressionnantes de Morgan Guilavogui, c’est Ilan Kebbal qui s’illustre au Paris FC. Le milieu de terrain offensif prêté par le Stade de Reims a survolé le match contre le Nîmes Olympique avec un doublé et une passe décisive. Du haut de son mètre 69, il ouvre le score de la tête sur un centre de Lefort, ce qui lui vaut le surnom de Gulliver par son coach Thierry Laurey. Difficile de ne pas rester sur une impression de gâchis avec ce joueur, très peu utilisé entre octobre et février, pour des raisons exposées par son coach. Son deuxième but, au terme d’un enchaînement technique splendide dans la surface des Crocos donne un aperçu du talent du joueur, qui aurait pu illuminer la saison avec un peu plus de régularité.

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Rodez stratosphérique

Six victoires en sept matchs. Aucune équipe ne fait mieux que le Rodez Aveyron Foot sur la période récente, pas même Metz qui a pris un point de moins sur la même période. 45% des points de la saison pris entre la 26e et la 32e journée et 41% des buts marqués. Contre Annecy, une rival dans l’optique du maintien, c’est encore Killian Corredor qui a montré la voie en ouvrant le score. Cet attaquant dévoreur d’espaces avait déjà été précieux la saison dernière pour sauver le RAF de la descente. Encore une ou deux soirées de ce genre et le RAF sera définitivement tiré d’affaire.

VA et Laval se réveillent

Après neuf matchs sans victoire, Valenciennes accélère enfin. En prenant trois points à Amiens (2-0), les Nordistes s’évitent de tomber s’éloignent de la 17e place. La mission n’était pourtant pas évidente pour les hommes d’Ahmed Kantari, privés de leur meilleur attaquant, Adrian Grbic. C’est un défenseur, Allan Linguet, qui a sonné la charge avec un raid solitaire dans le camp adverse pour aller ouvrir le score. L’autre réveil de la soirée, c’est celui de Laval, après sept défaites. Les Tango font chavirer Sochaux (2-1) malgré de nouveaux pépins physiques (absence de Jimmy Roye, sortie d’Anthony Gonçalves sur blessure).

Les Flops

Sochaux, l’échec de trop

Comment espérer monter en Ligue 1 en perdant presque un tiers de ses matchs ? Le FC Sochaux a concédé la dixième défaite de sa saison de Ligue 2 samedi soir à Laval et surtout le deuxième revers consécutif contre un candidat au maintien, une semaine après le revers contre le Pau FC. À moins d’une fin de saison parfaite et de résultats très favorables par ailleurs, les Lionceaux sont hors course pour la deuxième place. Surtout si Bordeaux s’impose à Grenoble lundi soir. Certes, l’absence de deux latéraux titulaires (Henry, Ndour) n’a pas aidé Olivier Guégan. Malgré son attaque, la meilleure de Ligue 2 (52 buts), le FCSM n’a toujours pas ce qu’il faut cette saison.

Amiens a lâché la rampe

14e avec 40 points, l’Amiens SC n’est pas vraiment en situation de pouvoir finir la saison avec le relâchement aperçu contre Valenciennes (0-2) samedi soir. La victoire contre Nîmes (1-0), pour la première de Patrice Descamps, n’était qu’un sursaut, bienvenu mais insuffisant. La facilité avec laquelle Allan Linguet a transpercé l’axe picard pour marquer le premier but est symptomatique d’une équipe à la dérive. « Ce premier but est comme un suicide » résume le coach de l’ASC.

Niort sombre

Un point pris en quatre journées, neuf de retard sur le dernier non-relégable… Ça commence à sentir le sapin pour les Chamois. Contre Caen (1-2), les Niortais ont planté leur match en première période en encaissant deux buts évitables sur coups de pied arrêtés, une spécialité des Normands. Romain Thomas profite d’une énorme erreur de marquage sur le premier but et d’une faute de main de Jean Louchet. Titularisé en l’absence de Mathieu Michel, blessé au doigt, le gardien remplaçant s’est montré aussi fébrile que ses partenaires sur les ballons aériens, à l’image de Kilama qui marque contre son camp sur un autre coup franc caennais. « Naufrage », « Désillusion », les mots du manager général Bernard Simondi après le match reflètent cruellement la situation niortaise à six journées de la fin de saison.

Photo ©Icon Sport

Vos commentaires :

  1. Fortuna D.

    S'agissant de Sochaux, la question des options tactiques se pose inévitablement. Comment et pourquoi repartir à Laval avec le même système de jeu retenu lors de la faillite à domicile une semaine plus tôt face à Pau FC ? Lorsque, pour diverses raisons, on est totalement inefficaces face à un bloc bas retranché sur ses buts, pourquoi continuer à presser, cumuler 80% de possession et pas loin d'une vingtaine de corners, tout ceci en pure perte et se faire cueillir sur des contres ? S'agit-il d'incompétence ou de présomption ? Après son échec cuisant face à Pau, Sochaux devait jouer le contre à Laval et, donc, abandonner l'initiative du jeu à l'adversaire en verrouillant derrière! C'est une évidence qui, manifestement, n'est pas parvenue jusqu'à certains esprits. Nous ne les nommerons pas, ils se reconnaîtront ; ils portent l'entière responsabilité de cet échec collectif de fin de saison et la direction doit en tirer les conséquences dès-à-présent.

    1 réponse

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