Le Paris FC ira défier Caen au Stade Michel-d’Ornano samedi lors de la 31e journée de Ligue 2. Les hommes de Thierry Laurey auront la tâche difficile d’affronter une équipe normande qui n’a perdu qu’une seule fois sur ses terres depuis le début de la saison. En conférence de presse, l’entraîneur a insisté sur la solidité à retrouver après les deux derniers matchs.
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« (Caen) est une équipe qui marche très fort à la maison. Ils sont deuxièmes au classement à domicile derrière Le Havre. Donc, il ne fait pas bon aller en Normandie en ce moment mais quoiqu’il en soit, on y va pour ramener quelque chose. Étant donné qu’on a un parcours plus que chaotique à la maison, on se doit de prendre des points à l’extérieur. Il n’y a pas le feu au lac mais on se doit de bien terminer la saison. Il reste huit matchs et il faut qu’on les joue à fond en essayant de prendre le maximum de points. On n’a plus en perspective les deux premières places. C’est quelque chose qui, à mon sens, est joué maintenant. Il y a trop de concurrents. On veut terminer à une place un peu plus honorable. »
Sur les huit buts pris lors des deux derniers matchs : « On a pris beaucoup de buts, c’est vrai. Je l’avais signalé après le match de Valenciennes (5-4). Il est clair qu’on n’a pas rectifié le tir contre Saint-Étienne (2-4) même si, sans faire offense aux Valenciennois, il y avait un pouvoir offensif côté stéphanois nettement supérieur. C’était une alerte assez forte à Valenciennes et il est évident qu’on ne peut pas se contenter de ça. Il va falloir une réaction forte défensivement sur ce match là parce que sinon, ce que je viens de vous dire tombe à l’eau : on aura beaucoup plus de mal à terminer à bien finir. Commençons par avoir des bases solides et on verra si on a la capacité de scorer sur nos offensives. Sachant que l’équipe caennaise a des atouts offensifs, notamment un buteur (Alexandre Mendy) qui est en pleine forme. À nous d’élever le niveau de concentration et d’implication pour limiter la casse. Offensivement c’est plutôt bien, on marque des buts mais on se crée surtout pas mal de situations et d’occasions. »
Photo Johnny Fidelin/Icon Sport
