Choc de très haute importance dans la lutte pour la montée samedi (15h) en ouverture de la 31e journée de Ligue 2 entre Metz (4e) et Bordeaux (2e). Quatre points séparent les deux formations avant cette rencontre où l’enjeu sera de taille. Avant ce match, l’entraîneur des Grenats, Laszlo Boloni, s’est exprimé en conférence de presse et ne veut pas mettre trop de pression sur les épaules de ses joueurs.
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« Je crois que tout le monde va bien, dont Habib Maïga, mais il y a Alakouch qui est blessé pour une longue durée. Le contenu des trois derniers matchs n’était pas séduisant. Pour y remédier, on travaille. De la crispation ? Je ne veux pas rentrer dans ce jeu-là. Je ne veux pas dire de phrases fantastiques. On a pris 7 points sur 9 lors des 3 derniers matchs. Si on peut gagner 5 ou 6-0 avec du spectacle, des pom-pom girls etc c’est top. Mais on n’en est pas capable. On fait ce qu’on peut ! On essaie toujours d’aller plus loin pour satisfaire le public, le club et les journalistes. Pour le reste, je ne veux pas perdre de temps avec des analyses… On n’a pas perdu depuis 17 matchs. Il n’y a pas de crispation, on n’a pas peur. Il y a l’envie de mieux faire, on va lutter comme des dingues. La pression, c’est normal quand tu approches de la fin du championnat. 70% de mon effectif n’a pas encore connu une lutte pour la montée, donc je dois faire attention à ce que je dis et ne pas mettre trop de pression sur leur dos. De l’excitation ? Pas plus que d’habitude. La région de Metz aime le foot, les supporters méritent le plus rapidement possible d’être plus heureux. On les remercie de leur présence. Si je pouvais choisir, je préférerais être dans la position du Havre (sourire). Le prochain match important est celui de Bordeaux, on cherche à faire avancer notre collectif. Notre travail dans la semaine a été de laver les têtes après Pau, et de préparer Bordeaux. C’est l’équipe qui m’a fait la plus belle impression, avec un effectif que je trouve le plus riche. »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport