On attend plus de 30 000 spectateurs pour encourager les Girondins (mais aussi les Bastiais, qui pourront compter sur de nombreux supporters) ce samedi à 15 heures au Matmut Atlantique pour le match Bordeaux-Bastia, crucial dans la lutte pour la montée en Ligue 1 ! Dauphin du leader Le Havre, le FCGB est bien positionné depuis de très nombreuses semaines en Ligue 2 et ne compte pas lâcher sa deuxième place à ce moment-là du sprint final. David Guion a hâte d’assister à cette ambiance des grands soirs, qui peut donner des ailes à ses joueurs. Joueurs qui ne doivent compter que sur leurs propres qualités et pas sur les faiblesses des adversaires, d’après le coach.
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« Je pense que dans cette dernière ligne droite, on doit se concentrer, être complètement focus sur nous-mêmes et faire le match que l’on décide de faire. On doit décider du match qu’on a envie de faire, et on doit le faire. D’ici cette fin de saison, sur les neuf matchs qui restent, on doit imposer notre jeu, nous-mêmes imposer notre rythme. C’est comme ça qu’on a envie de conserver, consolider cette deuxième place. Il faut que ça soit nous qui imposons notre jeu, notre tempo, notre rythme. C’est ce qu’on a envie de faire. Par moments, on a envie de baisser le tempo, mettre le pied sur le ballon comme à Guingamp quelques fois. Par moments, on a envie d’accélérer, de faire mal à l’adversaire sur ces tempos forts validés par de l’efficacité, un but. D’autres fois, on a envie d’être solides, compacts pour avoir un peu plus d’espace… C’est à nous d’imposer ce qu’on a envie de faire. »
« Il faut encore amener de la confiance à ce groupe. Il travaille bien, c’est encore mieux quand c’est validé par les résultats. Est-ce que le match à Niort (défaite 3-2) n’a pas été profitable à ma jeune équipe pour faire comprendre les choses ? On sent les garçons concentrés, concernés. Sur cette dernière ligne droite, je sens qu’ils sont en train de s’approprier les choses. La pression augmente et pour l’instant, je trouve que mes joueurs montrent de bon signaux. On connaît la complexité de la Ligue 2, c’est très difficile, chaque match se joue sur tellement peu de choses… On l’a vu ce week-end avec Le Havre, Metz, Sochaux, Bastia, ça s’est toujours joué à un but, comme nous. Personne ne maîtrise parfaitement les 95 minutes, il y a des hauts et des bas. C’est cette Ligue 2 qui est comme ça, avec beaucoup de phases de transition où on ne sait pas trop ce qui peut arriver. Toutes les équipes ont tellement de choses à jouer que ça produit des matchs hâchés, disputés. Là aussi, je trouve que mes joueurs apprennent les subtilités de ce championnat particulier. Beaucoup de joueurs ont découvert la Ligue 2 cette année, je trouve que maintenant ils se sont bien imprégnés de ses caractéristiques. »
« On est deuxièmes, on a notre destin en main et des points d’avance sur nos poursuivants, c’est ça qui m’importe. On respecte tout le monde on prépare nos matchs le plus professionnellement possible, avec beaucoup d’humilité. Ce qui m’intéresse dans ce sprint final, c’est vraiment notre jeu à nous, notre détermination à nous. Si on fait un bon résultat samedi, on consolidera cette deuxième place. Derrière, il y aura encore beaucoup de matchs avec de l’enjeu, mais on continuera à avancer et à s’ancrer dans cette deuxième place, qui est évidemment notre objectif. »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport