Alors que son équipe est en grande difficulté sur le plan sportif, Olivier Delcourt a confirmé auprès du journal côte d’orien Le Bien Public qu’il souhaitait effectivement vendre le club de Dijon, comme annoncé par France 3 Bourgogne il y a peu. Le président du DFCO a donné un très long entretien à la presse pour démêler le vrai du faux et parler de ce potentiel bouleversement, ainsi que des changements qu’il a prévus de faire pour casser cette mauvaise dynamique. Tout en tenant à rassurer les supporters et à leur affirmer qu’en cas de descente en N1, le club ne disparaitrait pas.
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« Je mène une réflexion depuis un certain temps pour assurer son avenir et insuffler une nouvelle dynamique. Pour, éventuellement, l’arrivée de nouveaux investisseurs. Ou un rachat. Des choses sont initiées. Des investisseurs sont intéressés, ce qui était déjà le cas avant l’écoute. Je regarde, j’entends. Mais, pour l’instant, rien n’est décidé. Je n‘ai jamais eu d’offres à 20 millions d‘euros de la part des propriétaires saoudiens de Newcastle. Déjà, je ne demanderais jamais un tel montant. Le DFCO est structuré, avec un centre d‘entraînement au top, un centre de formation qui commence à avoir des résultats. En France, très peu de clubs sont structurés comme Dijon. Le plus important n’est pas ma personne, c’est le club. S’il devait y avoir un repreneur, je veux passer la main. »
Les changements au club pendant cette trêve internationale : « J’ai songé à pleins de choses. Je m’en suis exprimé auprès du coach et de son adjoint (Stéphane Mangione) aussi. On a décidé de changer pas mal de choses au niveau des entraînements, de la vie au quotidien, de changer les habitudes, de fédérer toutes les énergies pour dégager du positif et arrêter de se morfondre. Des CV, on en reçoit toute l’année. Dès qu’il y a des mauvais résultats, c’est automatique, on reçoit des demandes. Mais si ce n’était que l‘entraîneur, ça se saurait. Et ce n’est pas le cas. »
Source : bienpublic.com
Photo Jean Paul Thomas/Icon Sport
Ce n'est pas ce Monsieur il y a 2 ans qui avait recruté à tour de bras pour remonter immédiatement ? Les présidents sont bien tous pareils car ils pensent qu'il suffit d'un claquement de doigts pour atteindre les sommets.