Neuvième de Ligue 2, Amiens dispose encore d’un mince espoir d’aller se frotter aux équipes de tête en fin de saison. Après un match nul à Saint-Étienne (1-1) samedi, le club picard est de retour sur les terrains avec le match en retard de la 23e journée sur la pelouse du Paris FC. Interrogé par Le 11 Amiénois, l’entraîneur, Philippe Hinschberger aborde avec ambition ce qu’il qualifie de « match bonus ».
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« Les matches contre Paris sont toujours compliqués parce qu’ils changent beaucoup de système, d’organisation, tu ne sais pas trop comment ils vont nous attendre. Ils ont des garçons qui ont de la bouteille, avec un pivot comme Boutaïb qui est dans le partage, fait jouer ses partenaires. Autour, tu as du Guilavogui, Gory, Lopez, ça va vite. C’est toujours solide derrière et c’est toujours compliqué […] Des matches trois fois dans la semaine, tu n’en fais pas tous les quinze jours et j’aime bien ça. On n’est pas en sucre. Faire deux matches en trois jours est largement dans nos cordes. Tu peux toujours amener des petites touches, changer deux ou trois joueurs, faire souffler. Si je prends un garçon comme Iron (Gomis), il est plutôt en forme, il a demandé à sortir samedi, mais ce n’est pas un garçon que tu as envie d’enlever de l’équipe aujourd’hui. Les joueurs en forme, il faut les faire jouer. »
Photo Eddy Lemaistre/FEP/Icon Sport
