En raison du report du match contre Amiens, le Paris FC a un match de retard sur toute la Ligue 2 et surtout douze points de retard sur le FC Sochaux, deuxième du classement ! Le pire, c’est sans doute le très faible nombre de buts marqués en championnat cette saison (18 réalisations) malgré la présence d’un bon nombre d’attaquants de qualité dans l’effectif. En dehors de Morgan Guilavogui, aucun joueur de l’effectif ne dépasse la barre des trois buts. Une implacable vérité dont Thierry Laurey ne peut pas se satisfaire avant d’affronter Bordeaux, un adversaire qui avait réussi à s’imposer 3-1 sur la pelouse de Charléty à l’aller.
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« Sur les gros matchs à l’extérieur, on s’est toujours bien comporté malgré tout. On s’est bien comporté au Havre, à Sochaux, à Saint-Étienne… On a toujours bien voyagé. Je pense qu’il y a un degré d’implication et de motivation qui est supérieur, on doit travailler là-dessus. Maintenant, ce n’est pas parce qu’on s’est bien comporté sur tous ces matchs que ça va bien se passer samedi. C’est une évidence. On sait qu’on n’a pas le droit à l’erreur sur ce type de match parce qu’il y a des joueurs comme Maja, comme Badji, comme Davitashvili qui sont capables de vous punir à tout moment. A nous de faire attention à ça, d’être concentrés, rigoureux, et de montrer qu’on est capables sur la durée d’un match de tenir mais aussi de se procurer des occasions. On ne peut pas accepter de se retrouver avec la 20e attaque du championnat alors que l’an passé, avec des joueurs similaires, on a fini avec la troisième. »
« On sait que ça sera compliqué, ça c’est clair, mais on a quand même l’espoir de pouvoir bien figurer et de pouvoir, face à cette équipe très athlétique et notamment sur coups de pied arrêtés où ils sont très dangereux, mettre certaines choses en place pour les contrecarrer et leur poser des problèmes. »
Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport