Une petite série, et c’est reparti ! Saint-Étienne est retombé dans ses travers lors de la dernière semaine de janvier avec deux défaites consécutives, qui maintiennent la tête du club sous l’eau, à la 19e place de Ligue 2. Désireux d’enfin obtenir un petit peu d’air, Laurent Batlles sait que la prochaine rencontre face au FC Annecy (qui aura lieu ce samedi 4 février) sera capitale pour la suite de sa saison, même si la victoire ne sera pas donnée. En conférence de presse d’avant match, il est d’abord revenu sur le mercato très actif de son équipe cet hiver.
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« Le mercato a été assez cohérent, je pense. Il y a eu pas mal de départs donc il fallait les remplacer, c’est ce qui avait été plus ou moins demandé. Maintenant, on est un nombre relativement normal à l’entraînement puisque ce (vendredi) matin on était 18 avec deux-trois blessés. Le recrutement a été à la hauteur de ce que l’on cherchait, même si notamment dans un couloir on recherchait un joueur de vitesse, qu’on n’a pas pu faire, pour des raisons dans lesquelles je ne vais pas m’aventurer. »
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« Les quatre matchs qui arrivent sont très importants pour nous, pour le club […]. Annecy est une équipe qui court beaucoup, qui met beaucoup d’intensité et de pressing. Je n’ai pas particulièrement à faire de causerie demain, je l’ai déjà fait ce matin en disant au groupe ce que j’avais à leur dire. C’est entre eux et moi, je pense que j’ai dit ce que j’avais à dire […]. Quand on est entraîneur, on essaye de faire passer des messages, pour autant on ne peut pas courir à la place des joueurs, faire les choses à leur place. On essaye d’avoir des leviers, de travailler certaines choses. Il y en a qui sont bien faites, d’autres moins bien… Au niveau de l’intensité, et notamment des duels, on ne peut pas demander tout le temps à bien jouer. Le fait de bien jouer est une chose, celui de courir en est une autre. On voit qu’on court beaucoup plus que l’adversaire, et pourtant… Je pense qu’il ne faut pas tout remettre en cause parce que les cinq dernières minutes de Sochaux ont été compliquées, vous l’avez vu. On est passé à côté à Bastia, maintenant il va falloir faire un gros mois de février pour pouvoir se sortir de cette zone rouge. »
Photo Xavier Grimaldi/Icon Sport