Bordeaux a vécu un mercato hivernal assez calme. Hormis le départ d’Alberth Elis (Brest) et l’arrivée d’Alexi Pitu, aucun autre mouvement n’a été enregistré. Une première bonne nouvelle pour le président Gérard Lopez, comme il l’a confié à L’Equipe. « La grande réussite, c’est d’avoir réussi à garder nos joueurs. On a reçu des offres écrites : 12,5 M (+2,5 M€ de bonus) pour Bakwa, 17 M€ pour Mwanga, 4 M€ pour Bokélé. On a refusé des offres pour Gregersen et jusqu’à hier (mardi) pour Maja. Ça représentait en tout entre 37 M€ et 40 M€. »
Et le petit couac de fin de mercato avec l’impossibilité d’amener une deuxième recrue offensive ne freine pas l’optimisme du boss des Girondins. « Je suis convaincu qu’on a le meilleur effectif de L2. Le club (Le Havre) qu’on a joué hier (mardi), il ne faut pas se voiler la face, c’est de l’hyperréalisme, il y a de la chatte. J’ai lu une interview d’un joueur (Oualid El Hajjam) qui disait que ce n’était pas de la chance mais des buts comme celui-là (le deuxième), même Messi et Cristiano Ronaldo n’en mettent pas tous les week-ends. Nous, on tape la barre, on a des occasions… Le Havre a beaucoup de réalisme, ils sont bien posés sur le terrain. Ce n’est pas le foot le plus excitant à regarder mais chapeau à eux. Ils seront difficiles à aller chercher. »
« Le Havre, c’est de l’hyperréalisme, il y a de la chatte »
Alors que la première place est désormais située 10 longueurs devant lui, Bordeaux a même perdu sa deuxième place à la différence de buts par rapport à Sochaux. La lutte pour la montée s’annonce intense et serrée jusqu’en fin de saison. « Je n’échangerais pas mon effectif contre un autre de L2, insiste Lopez. Il reste 17 journées, on va jouer un Championnat contre 19 autres équipes, et on doit terminer premier. Il n’y a pas plus de pression qu’avant. Il faut se remettre vite au boulot. »
Crédit photo : Anthony Dibon/Icon Sport