Le Pau FC court après une victoire en Ligue 2 depuis le 5 novembre. Tenu en échec par Annecy (2-2) samedi dernier, le club béarnais n’en a pas moins offert une prestation encourageante : 14 tirs dont 7 cadrés et 74% de possession sur la seconde période. De quoi encourager l’entraîneur, Didier Tholot, avant la 21e journée et un déplacement sur la pelouse du Paris FC.
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« La formule n’est pas optimale puisqu’on n’a pas gagné. J’ai lu les commentaires de l’entraîneur d’Annecy (Laurent Guyot) qui disait que depuis 18 mois, c’est la plus grosse tempête qu’il avait prise. Il aurait fallu ne pas se mettre ce handicap de deux buts. On fait deux erreurs qui nous coûtent très cher. C’est aussi ça qu’il faut retenir. Je ne vais pas me gargariser sur le retour à 2-2 même s’il est important. Ce dont j’ai envie, c’est gagner des matchs. Ça fait un moment qu’on ne gagne pas et ça commence à me saouler vraiment. Et pour gagner des matchs, il faut savoir bien défendre, ne pas faire d’erreurs et mettre du jeu en place. C’est intéressant parce que c’est le premier match depuis longtemps où on a eu autant d’occasions. Il faut trouver cet équilibre. »
Sur Dyaeddine Abzi : « Il a eu une première mi-temps un peu compliquée parce que sur le plan défensif, il n’a pas été assez défensif, on lui a montré les images. Et une deuxième mi-temps où il a été plus à son aise. Il y a deux facteurs sur lesquels ils doit progresser : l’agressivité défensive et être plus près du porteur et jouer plus simple offensivement. Et quand il joue plus simple, il a une qualité de pied. »
Sur le Paris FC : « C’est un potentiel offensif qui est important. ils sont aussi en manque d’efficacité dans les deux zones. Ils n’ont pas les résultats escomptés, c’est une équipe qui voulait jouer le haut du tableau. Ce sont deux équipes qui ne sont pas dans la meilleure situation : ça va se jouer sur le plan mental, sur la récupération. Moi, je ne sais pas encore si je pourrais compter sur tout le monde. C’est un match où il faudra être vigilant défensivement mais offensivement on est capable de leur poser des problèmes comme on avait pu le faire en deuxième période contre eux (0-1) au match aller le 26 décembre. »
Sur l’arrivée de Yanis Begraoui : « C’est quelqu’un que je voulais au mois de juin mais il y avait eu une fin de non-recevoir de Toulouse, il devait être dans le groupe. J’ai de bonnes relations avec Philippe Montanier, le club a de bonnes relations avec Toulouse. Le joueur a envie d’amener sa qualité qui est assez importante : d’être chirurgical dans les 30 derniers mètres. Il a beaucoup évolué sur le côté à Toulouse mais c’est plus un axial de formation. Il sera normalement qualifié. Il sera dans le groupe. »
Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport
