Il y a à peine plus d’un an, Grégory Coupet quittait son poste d’entraîneur des gardiens de Dijon pour rejoindre les Girondins de Bordeaux. L’aventure a tourné court pour l’ancien joueur de l’équipe de France, débarqué quelques semaines après la relégation du club en Ligue 2, en même temps que Jaroslav Plasil. Resté vivre à Bordeaux, il s’est confié au journal Sud-Ouest ce vendredi sur la fin de l’épisode FCGB.
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« Dijon et les Girondins n’ont pas été des expériences très simples et cette coupure me fait beaucoup de bien. j’ai besoin de reprendre confiance en l’être humain. Avec les gardiens, ça s’est super bien passé. Mais il y a eu des incompréhensions ici. je ne m’attendais pas à être viré comme ça avec si peu d’arguments. J’ai eu un mail comme quoi il ne fallait pas que je me présente à la reprise […] J’ai eu mon rendez-vous de conciliation avec Thomas Jacquemier (directeur général du FCGB). Je n’ai pas eu d’explication du directeur sportif (Admar Lopes) ni du coach (David Guion). J’ai essayé de joindre Admar, il m’a dit qu’on se parlerait mais je n’ai pas eu de nouvelles. Thomas m’a dit que c’était une question de feeling. C’est tout. J’aurais juste aimé avoir quelqu’un, une explication franche, pour me construire aussi […] J’aurais été prêt à baisser mon salaire du fait de la relégation. On ne me l’a même pas demandé. »
Dans ces deux derniers clubs, Grégory Coupet a remarqué une pratique pour le moins étonnante pour des sportifs de haut niveau : « (À Bordeaux et Dijon), il y a un point commun : les joueurs prenaient du snus (poudre de tabac humide consommée notamment en Scandinavie, placée entre la gencive et la lèvre supérieure). C’est à la mode, ça vient des pays de l’Est et du hockey sur glace. Ça anesthésie les douleurs des chocs et j’ai eu parfois l’impression que ça jouait sur la vitesse de réaction? Je l’avais vu à Dijon et j’ai tout de suite alerté. Le doc a fait une réunion sur les effets. »
Photo ©Loic Cousin/Icon Sport