Maxime Robin est analyste de données au Stade lavallois et s’est longuement épanché sur le jeu de son équipe dans le quotidien Ouest-France. Après avoir évoqué les raisons qui poussent Laval à investir dans ce domaine, comme une bonne partie des clubs de Ligue 2, il a fait un point sur les statistiques offensives et défensive des Tango. Sans grande surprise, un joueur en particulier à attiré son attention…
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« On est l’équipe qui concède le plus de XG*, et la 8e ou 9e en termes de XG, de dangers créés. Cela se rapproche de nos places en défense et attaque. En matière d’expected points, on est à la même place qu’avec le classement réel (14e). Saint-Etienne devrait par contre être dans le top 5. A contrario, Grenoble (5e) devrait être 19e… »
« Un Maggiotti était assez incroyable, sur son nombre de buts, de passes, de passes amenant un tir. Sinon, il n’y a rien d’hyperflagrant. Il y a des domaines où on surperforme, comme les coups de pied arrêtés, notamment les coup-francs indirects. On marque aussi beaucoup en attaque rapide, moins de 15 secondes. A contrario, on a très peu de buts construits avec plus de 5 passes. Moins de 15 %. On marquait plus l’an dernier sur attaque placée. Là, le niveau a augmenté, c’est plus Le Havre ou Sochaux qui en sont capables. Mais on peut s’en sortir sans ce type de buts. Cela montre que l’on est présent dans la surface, avec pas mal de défenseurs qui marquent. »
Source : ouest-france.fr
*XG (ou xGoals) : Expected goals en anglais, soit « le nombre de buts attendus » sur une rencontre moyenne. Par exemple, un penalty compte en règle générale pour 0.76 XG puisque dans 76% des cas, dans le football moderne, il est converti en but
Photo Eddy Lemaistre/FEP/Icon Sport
