Dernier de Ligue 2 après la phase aller, le Nîmes Olympique vit une très difficile deuxième saison dans ce championnat après sa descente de Ligue 1 en 2021. Des résultats sportifs loin des attentes de Rani Assaf, qui espérait au moins être dans le ventre mou sans craindre la relégation cette année. Ce mardi matin, sur Objectif Gard, le président des Crocos est venu aborder cette dernière semaine de mercato hivernal et ses espoirs pour la deuxième partie de saison, qui commence dès samedi prochain contre Niort.
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« La situation sportive est compliquée, on fait une première partie de saison très loin d’être bonne… Notamment nos matchs à l’extérieur, où on prend trois points sur trois matchs nuls, donc zéro victoire sur nos déplacements. Ce qui nous met dans une situation très très difficile. Après, il reste tous les matchs retours et moi, je suis convaincu qu’on va s’en sortir. On va tout faire pour. »
« Les gens ne savent pas toujours l’analyse de fond qu’on a au club sur certains sujets. J’étais convaincu qu’il fallait justement changer (d’entraîneur) pour préparer la deuxième moitié de saison. Sur les quatre premiers matchs (de Frédéric Bompard), on se prend trois des plus grosses équipes du championnat, donc ce n’était pas les matchs les plus faciles à gagner. Notre situation aujourd’hui ce n’est pas ce qu’il s’est passé sur les quatre dernières rencontres. Ce qu’il se passe aujourd’hui, à mi-chemin, c’est surtout lié à tous les matchs qu’on aurait dû gagner en début de championnat et qu’on n’a pas réussi à gagner. »
« Il réclame des recrutements, il va les avoir […] ! Il y aura trois ou quatre arrivées. Deux certaines, les autres sont en cours. Des milieux et des attaquants. Il y a déjà eu des départs (Ueda et Omarsson), s’il y a de bonnes offres la porte est ouverte pour quelques joueurs. Sinon, les joueurs sont à la disposition du coach. Et puis ils ont intérêt à briller parce que pour trouver des clubs l’été prochain, ça ne va pas être simple […]. Les trois ou quatre arrivées dont je vous ai parlé ne sont pas conditionnées (à des départs). On a investi déjà méchamment sur les salaires parce qu’on prend quelques joueurs qui ont des salaires assez conséquents. Il n’y a pas d’indemnités de transferts, ce sont des joueurs libres ou libérés par leurs clubs. »
« On n’est pas dans la même situation parce que nous, contrairement à Saint-Étienne, on n’a pas touché 16,5 millions d’euros de CVC, alors on fait avec nos moyens. Les 250 millions d’euros du projet (du grand stade), c’est avant tout les banques. On prend énormément de dettes ! Je ne pense pas que les banques nous prêteraient de l’argent pour acheter des joueurs […]. J’ai toujours dit que (le National) c’est la ligne rouge parce que pour moi, ce n’est pas envisageable. Malheureusement, je ne maîtrise pas tout là-dessus. Maintenant, si on y va, eh bien on fera tout pour remonter. L’heure tourne, il faudra remonter dans les deux ans. »
Photo Alexandre Dimou/FEP/Icon Sport