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Caen – Anthony Mandréa : « On a une identité, mais on ne l’a pas réellement montré sur un match entier »

Révélé la saison passée en Ligue 1 à Angers, où il avait pris la place d’un Danijel Petkovic en grande difficulté, Anthony Mandrea a démarré comme numéro un chez les pros pour la première fois de sa carrière cet été à Caen, à 26 ans. Auteur de bonnes prestations, le gardien de but a même eu l’honneur d’être sélectionné avec l’équipe nationale d’Algérie, il y a quelques mois. Invité de l’émission « Allô Malherbe » sur France Bleu Normandie, il revient sur ses premiers pas en Ligue 2.

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« L’année dernière, c’était une saison assez partagée avec Angers. J’ai eu la chance de finir en beauté et puis de pouvoir avoir cette place de numéro unau Stade Malherbe. Il y avait une petite pression, mais j’étais déjà prêt à retourner en National ou en Ligue 2 […] Je pense qu’aujourd’hui, on a beaucoup de mi-temps référence. On n’a pas encore un vrai match référence et une fois qu’on l’aura avec tous les nouveaux de cette équipe, on va savoir comment réellement jouer. On a une identité, mais on ne l’a pas réellement montré sur un match entier et je pense que ça va venir. Pour réussir, il faut surtout faire une suite d’enchaînement de bons matchs. Aujourd’hui, on ne l’a pas encore fait. Une fois qu’on le fera, qu’on arrivera à gagner un match, en gagner un deuxième de suite, on sera sur notre lancée et là, les choses ne seront pas les mêmes. »

Sur son rôle pendant le match : « Il faut réussir à commander sa défense et quand je dis commander, c’est les aider à se positionner le mieux possible, à pouvoir anticiper une action, à pouvoir casser une attaque adverse et puis à anticiper une perte de balle. Il y a certaines fois, je rentre à la maison, j’ai plus de voix. Moi, je suis derrière pour commander mes défenseurs. C’est pas moi qu’on va demander de faire une passe décisive ou de faire une dernière passe. Donc, je me contente de faire mon travail dans ma surface, dans ma zone et d’essayer de relancer de la meilleure des manières pour que derrière mes défenseurs, mes milieux et mes attaquants fassent le job. Donc honnêtement, au moins ça, je le prends avec des pincettes. C’est-à-dire que je m’adapte au style de choix du coach, certains préfèreront jouer piston ou défenseur latéral droit, d’autres d’une autre manière. Moi, honnêtement, je m’adapte. »

Photo Maxime Le Pihif/FEP/Icon Sport

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