Arrivé l’été dernier en provenance de Brest, Paul Lasne faisait partie du mercato ambitieux estampillé Ligue 1 du Paris FC. Entre suspension et blessure au soléaire (mollet), le milieu de terrain a connu un début de saison un peu plus difficile que prévu, à l’image de son club. Redevenu titulaire régulier fin 2022, il livre un entretien au journal Le Parisien pour évoquer ses six premiers mois dans la capitale.
À lire aussi >> Le Havre – Luka Eslner avant Sochaux : « Je pense que ça va donner un bon match, j’en suis heureux »
«Je me projette vers l’avant dès que je le peux. Contre Valenciennes, j’ai fini le match un peu plus haut sur le terrain. Ça me fait plaisir d’avoir donné cette passe décisive à Mehdi (Chahiri) qui manquait un peu de temps de jeu ces derniers temps. J’espère que ce but en appellera d’autres pour lui. Quant à moi, j’ai eu un gros pépin musculaire en début de saison, une lésion au soléaire, un muscle du mollet. Cette blessure a pris beaucoup plus de temps que prévu. Mais maintenant, je me sens en pleine possession de mes moyens […] Une blessure, c’est l’apprentissage d’une vie en solitaire, hors du groupe… Dans ma carrière, j’ai déjà eu des graves blessures comme les croisés. Mais à chaque fois, j’en sors détruit car je connais tout le cheminement qu’il va me falloir pour revenir. On repart de zéro. C’est toujours difficile à vivre car on n’est plus acteur, on est éloigné, on ne peut plus trop se positionner. C’est pour ça que je venais au match pour rester quand même proche du groupe. Mais les résultats étaient décevants. Dans les tribunes, j’ai souffert. La blessure qui s’ajoute aux résultats qui n’étaient pas à la hauteur des attentes de tout le monde, les joueurs, le staff, le président, la direction, et les supporters, forcément, ça fait réfléchir. »
Au sujet de la saison du PFC : « La saison est encore longue, on a largement le temps de s’améliorer et de remonter au classement. On n’est pas loin, on est qualifié pour les 16e de finale de la Coupe de France, j’ai bon espoir. Il faut rester calme, déterminé et surtout garder cette bonne énergie qui nous anime depuis la reprise. »
Sur la pelouse de Charléty, sujet incontournable au PSG ces dernières semaines : « Je n’ai pas envie d’en faire tout un plat. Mais ce terrain, c’est indigne d’un club professionnel, encore plus à Paris qui est certainement la ville la plus riche de France. C’est catastrophique. Mais je ne suis pas jardinier, je ne suis pas la mairie de Paris… Je ne suis qu’un simple joueur qui se retrouve obligé de prendre des risques pour son physique à cause de cette pelouse. »
Photo ©Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport