Après s’être débarrassé facilement de ses deux premiers adversaires, Montauban et Borgo, en automne, le Nîmes Olympique a gagné le droit de voir les 32e de finale de la Coupe de France et de disputer un match équilibré sur le papier contre le Grenoble Foot 38, au Stade des Alpes ! Même s’il n’a pas pris part aux premiers matchs de cette édition, Frédéric Bompard veut faire un joli parcours dans cette compétition. Celui qui a eu la chance de la remporter en 2011 avec Lille, à l’époque en tant qu’adjoint de Rudi Garcia sur le banc, avoue qu’à ce stade, tout ce qui importe est de se retrouver dans le tirage du tour suivant.
A lire aussi >> Nîmes – Frédéric Bompard : « En plus de l’état du terrain, nous avons abusé de jeu long »
« C’est une compétition que j’aime beaucoup. Il y a souvent des surprises. Sur un match de Coupe de France, la seule chose qui compte c’est la qualification. Parfois, il faut savoir être patient pendant les rencontres et même attendre les tirs au but pour pouvoir se qualifier. De toutes les valeurs, celle qui prime c’est la solidarité. J’ai un groupe où il y a, et je m’en rends compte tous les jours, une vraie solidarité. Même si c’est à l’extérieur contre Grenoble, parce que ce n’est pas le meilleur des tirages, j’attends quand même d’eux une qualification. J’espère qu’on ira se qualifier à Grenoble, ça ne sera pas facile. »
« Cela me titille un peu de ne pas pouvoir avoir un bon terrain, ne serait-ce qu’à domicile, pour que mon équipe puisse s’exprimer comme elle devrait s’exprimer avec le potentiel qu’elle a. Parce qu’on peut dire ce qu’on veut, cette équipe a du potentiel sur le plan technique. Mais moi, ça me dérange d’aller leur demander de jouer long. Voilà, je vous dit la vérité. Cela ne fait pas partie de ma façon de voir le football. »
Photo Nîmes Olympique
