Après une série de cinq matchs sans succès en Ligue 2 (dont quatre défaites avant la trêve internationale), Amiens s’est relancé avec un succès probant face à une équipe de Laval largement diminuée. Mais toutes les victoires sont bonnes à prendre pour le club picard et Philippe Hinschberger, qui doit être rassuré d’avoir pu inverser cette spirale négative. Avec nos confrères de 13heuresfoot, le coach le plus expérimenté en Ligue 2 parmi ceux en activité s’est livré sans langue de bois sur les difficultés et les critiques rencontrées lorsqu’il exerce son métier.
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« La carrière de joueur, c’était vraiment un grand plaisir. Celle d’entraîneur, c’est dur. Il faut une passion de tous les jours, avoir la foi, le feu, l’étincelle, la moelle à transmettre à vos joueurs quand vous avez perdu plusieurs matches. Ce métier est très sympa quand on gagne, mais il est horrible quand vous perdez. Horrible. Horrible. »
« Tout le monde donne son avis, le machin, le bidule, le joueur qui tire la gueule, il faut savoir se détacher tous les matins de la victoire comme de la défaite, mais dès fois, ce métier, ce n’est pas possible. Les gens qui expliquent comment faire jouer l’équipe, alors que pas un seul n’est entraîneur; et alors, ils ne veulent pas passer le diplôme ?! Bosser les samedis, les dimanches, rentrer tard le soir ? Par contre ils veulent bien votre salaire ! »
« On est dans la difficulté en tant que coach, c’est vrai, on est toujours dans la machine à laver. Mais quand vous renouvelez un tiers de l’effectif chaque année, ce ne sont pas les mêmes saisons, la 3e année, vous avez changé tout l’effectif. La nouveauté crée aussi de la surprise, de l’émulation, des choses nouvelles. »
Source : 13heuresfoot.fr
Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
