Championnat

Ligue 2 – Les Tops et les Flops de la 15e journée

La Ligue 2 prend une pause à partir de ce dimanche. Avant le 8e tour de Coupe de France et la trêve internationale, la 15e journée a été riche en émotions. Un bon nombre de clubs vont partir en vacances en pleine crise. Voici les Tops et les Flops de la rédaction de ML2.

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Les Tops

L’exploit lavallois ! 

Difficile de ne pas commencer la rubrique « Top » avec qui devrait rester comme un des moments forts de la saison : la victoire de Laval, à neuf contre onze contre Valenciennes (1-0) après avoir joué plus d’une heure sans Bryan Goncalves puis, Yohan Tavares, au bout d’un temps additionnel interminable. Depuis le début de la saison, c’est incontestablement au Stade Francis-Le Basser que les scénarios de match basculent le plus souvent dans le domaine de l’irrationnel. Le but légendaire du Guingampais Livolant, le 3-3 contre Metz : les Tango ont toujours fait le spectacle sans forcément être récompensé. Depuis trois matchs à domicile et autant de victoires, les Mayennais ont enfin allié l’utile à l’agréable.

La démonstration ruthénoise

Pour la deuxième fois en quelques semaines, Rodez est venu faire la fête à Geoffroy-Guichard, après sa qualification au tirs au but lors du 7e tour de Coupe de France. Si l’attention se portera naturellement sur la nouvelle déroute des Verts, le RAF s’est imposé avec la manière samedi lors de la 15e journée de Ligue 2 (2-0). Face à une équipe stéphanoise supposément plus talentueuse, les Aveyronnais ne se sont pas contenté de faire le dos rond en espérant profiter d’un contre. Dès les premières minutes, les visiteurs ont mis le pied sur le ballon et acculé les Verts dans leur trente derniers mètres. Si les débats se ont quelque peu équilibrés par la suite, les Ruthénois auront obtenu les meilleurs occasions et su garder la maîtrise des évènements, là ou leurs adversaires perdaient les pédales une fois de plus. Quelques jours après le départ de l’entraîneur emblématique, Laurent Peyrelade, les Ruthénois ont fait honneur aux quelques supporters venu faire le déplacement. Il faudra encore d’autres prestations de ce niveau, notamment à domicile, pour sortir de la zone de relégation.

Alioui, le joker de luxe

Propulsé au poste d’avant-centre afin de pallier l’absence de Yann Kitala, Nabil Alioui est un intérimaire à l’efficacité terrifiante. Samedi, sur la pelouse de Guingamp, l’ailier de formation a inscrit son troisième but en quatre matchs. Avec une passe décisive offerte à Gautier Lloris contre Metz fin octobre, il est impliqué sur 100% des buts havrais depuis trois journées. C’est en renard des surfaces qu’il a marqué contre Guingamp (1-0) lors de la 15e journée, en reprenant une remise de Sanganté. À ce rythme, le provisoire risque de devenir définitif. Le Havre est leader de Ligue 2, avec quatre points d’avance et une série d’invincibilité de 13 matchs en cours.

Les Flops

Amiens n’y arrive plus

Avec son effectif remanié pour répondre plus précisément aux attentes de Philippe Hinschberger, Amiens avait montré un nouveau visage séduisant cette saison… Mais la première partie de saison est bien mal bouclée, avec une quatrième défaite consécutive, à domicile contre Quveilly-Rouen (0-2). Quatre prestations pourtant cohérentes, parfois même maîtrisées mais toujours le même résultat négatif au bout. Le club picard est plombée par une soudaine disette offensive : un but en quatre journées. Lors de leurs premières sorties communes, Tolu Arokodare et Papiss Cissé semblaient former un duo prometteur. Le premier n’a plus marqué depuis six rencontres tandis que le second a démarré sur le banc face à QRM.

Giraudon et Chergui, rouges de honte

Maxime Bossis, Philip Lahm… Rares sont les défenseurs qui parviennent à terminer une carrière sans recevoir de carton rouge. Une maladresse ou un excès d’engagement, de temps en temps, sont inévitables mais c’est loin d’être le cas des cartons rouges reçus par Jimmy Giraudon (Saint-Étienne) et Samir Chergui (Paris FC) samedi. Dans les deux cas, les joueurs se sont rendus coupables d’attitudes anti-sportives, l’un envers un adversaire, l’autre envers l’arbitre, pour écoper chacun d’un second carton jaune quelques secondes après le premier. Giraudon et Chergui, faute d’avoir tenu leurs nerfs, on laissé à dix leurs équipes déjà menées au score, et plongé leurs coéquipiers dans toujours plus de difficultés. Le Paris FC, qui n’arrive pas à prendre de points à domicile, et l’ASSE, qui ne prend pas de point tout court, ne peuvent pas faire l’économie du sang-froid.

Bastia, le soufflé retombe ?

Parmi les bonnes surprises de Ligue 2 jusqu’à la trêve internationale, Bastia est nettement rentré dans le rang depuis : seulement deux point pris en cinq rencontres. La formation corse est désormais 14e au classement, calée entre QRM et Annecy, avec seulement trois points d’avance sur la zone de relégation. Regrettable pour une équipe qui a montré les qualités pour se rapprocher du premier tiers du classement. Cependant, il convient de rappeler la phase démentielle que vient de connaître le calendrier du SCB qui a affronté successivement Le Havre, Bordeaux, Bastia, le Paris FC et Sochaux. Il a manqué aux hommes de Régis Brouard un exploit, une grosse performance. Une réaction est attendue fin décembre, avec des adversaires a priori plus abordables au programme.

Photo ©Eddy Lemaistre/FEP/Icon Sport

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