Invité de France Bleu Gard Lozère lundi soir, Rani Assaf, président du Nîmes Olympique a eu l’occasion de revenir sur une étape importante de l’histoire du club, le dernier match au Stade des Costières, remporté 1-0 par les Crocos face à Bordeaux (14e journée de Ligue 2) et la future installation dans l’enceinte provisoire, le Stade des Antonins. À cette occasion, le dirigeant a annoncé le retour d’une billetterie physique, demandé depuis de longs mois par les supporters.
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« J’ai entendu la demande, on en a parlé quand on a fait la grande rencontre avec les supporters il y a quelques semaines : il y aura des guichets dès les premiers matchs aux Antonins, promis juré. » En revanche, le patron des Crocos est resté sur ses positions en ce qui concerne les abonnements : « Aux Antonins, il n’y a pas d’abonnements prévus, pour une raison très simple, c’est qu’on veut développer l’association des supporters, le Grinta Club et accorder les avantages qu’il y avait avec les abonnements -et même plus- à travers l’adhésion au Grinta Club. Ils sont déjà 650 adhérents aujourd’hui. »
Sur l’organigramme du Nîmes Olympique (et celui des Girondins de Bordeaux) : « Le club est structuré. On a l’équivalent de 70 salariés équivalent temps plein. C’est plus que ce qu’il y a eu dans les 15-20 dernières années au club. Oui, si on ne compte pas le sportif, on fait partie des clubs où il y a le moins de salariés. Mais regardez nos amis bordelais qui étaient là la semaine dernière, ils sont en train de virer des gens à tours de bras. Ils ont encore envoyé la liste la semaine dernière, où ils virent 50 ou 60 personnes… En fait, au club, il y a le nombre de gens nécessaires. Après, il y a des postes qui vont se créer parce que quand vous serez propriétaires de votre propre stade, ou locataire à plein temps – ce qui va commencer là, avec le stade des Antonins – on va avoir un manager dédié pour le stade, quelqu’un qui sera dédié à la gestion de la maintenance… On va recruter. A l’informatique il faudra doubler parce qu’on n’a qu’une personne. Vous avez la partie de salariés, et il y a des choses où l’on préfère sous-traiter. On prend toute la comptabilité du club par exemple, elle est sous-traitée dans un cabinet comptable parce que c’est plus simple, c’est leur métier, et cela évite de gérer la comptabilité en interne. » Plus tard, le président Assaf a annoncé la fin du contrat avec un autre sous-traitant, en l’occurrence la société chargée de gérer l’accès au stade. Samedi, de nombreux spectateurs ont manqué le coup d’envoi en raison de billets non scannés à temps.
Sur la nomination d’un autre président : « Quand je me rends compte du travail que représente de suivre la construction des Antonins, quand on aura obtenu le permis (de construire) et démarré les travaux de l’autre côté, je vais être tellement accaparé sur le projet de stade et de quartier que je garderai la direction générale mais je déléguerai la présidence notamment pour la partie représentation. »
Crédit photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport