Pas épargné par les blessures ces derniers mois, Joseph Lopy n’a pas encore joué en Ligue 2 avec Sochaux cette saison, après avoir contracté une grosse blessure à la cheville (fracture de la malléole avec arrachement osseux) pendant la préparation. Le milieu de terrain sénégalais a disputé ses premières minutes samedi en Coupe de France contre Hombourg-haut (R2) en entrant en jeu pour la dernière demi-heure. Lundi soir, le champion d’Afrique 2022 était au micro de France Bleu Belfort Montbéliard pour évoquer son retour aux affaires.
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Sur son retour à la compétition « J’ai fait un premier match 60 minutes avec l’équipe réserve N3 contre Dijon puis deux autres de 90 minutes avant de rentrer en Coupe […] Sur le coup où je me blesse, j’entends l’os qui pète. Il y a des pensées négatives qui montent : « pourquoi maintenant ? » et j’ai commencé à crier. Dans toutes mes difficultés dans la vie, j’ai toujours été positif. À partir du moment où je me suis blessé, j’ai accepté et j’ai pensé à l’avenir en me demandant ce que je pouvais faire pour revenir plus vite. J’avais besoin de positiver et de visualiser les choses et c’est ce qui s’est passé avant que les pompiers n’arrivent. Tout le monde était autour de moi et je commençais déjà à faire des blagues parce que je ne voulais pas voir des gens se morfondre autour de moi. J’ai eu la chance de tomber sur un bon chirurgien qui m’a parlé d’une nouvelle technique d’opération et j’ai accepté tout de suite. »
Son entrée en jeu en Coupe de France : « Qu’on ait 18 ans ou 36 ans, le foot est un éternel recommencement. Tous les week-ends, il faut re-montrer chaque semaine à l’entraînement. Même si on ne joue que cinq minutes, on peut gagner des points. On peut toujours gagner des points, même à l’entraînement. J’étais sur le banc, je regardais l’équipe. je vois qu’on fait beaucoup d’efforts. J’analyse ce qui se passe et en entrant je dis à Moussa (Doumbia) qu’on portait trop le ballon. Face à une équipe qui joue bloc bas comme ça, si on arrive à jouer en deux touches, parfois même une touche, on va réussir à les mettre en difficulté… »
