Vainqueur de Saint-Étienne (2-1) lors du match de clôture de la 11e journée de Ligue 2, le FC Sochaux (4e) a recollé au wagon des équipes de tête lundi soir. Quelques instante avant cela, le directeur général du club, Samuel Laurent, était l’invité de France Bleu Belfort-Montbéliard pour faire le point sur les ambitions du club et la situation financière. Il a notamment indiqué que l’actionnaire principal, Nenking, avait injecté 10 millions d’euros pour répondre aux exigence de la DNCG, « un signal qui risque de se répéter ».
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« On sait qu’il y a un déficit à combler chaque année et il est illusoire de penser que la ventes de d’Alan Virginius à 4 millions peuvent combler un déficit. On sait qu’avec les droits télés aujourd’hui, le sponsoring en Ligue 2, on est toujours très très loin du compte. On ne fait pas de trading, on essaye d’équilibrer un minimum quand c’est possible et qu’il y a une opportunité. Alan n’avait pas sa place pour bonifier l’équipe en Ligue 2 davantage parce que c’était vraiment un joueur taillé pour la Ligue 1. On l’a vendu, mais ce n’était pas une opération de marketing. »
Sur l’objectif Ligue 1 : « On est dans une situation où il faut anticiper à la fois un budget de Ligue 2 renforcé, si toutefois on n’arrive pas (à monter), et un budget de Ligue 1. Ça demande d’anticiper à la fois des joueurs, des profils. Ça demande aussi d’anticiper une politique de transferts, ce qui se fait pas en Ligue 2. Enfin, pas beaucoup. On n’avait pas cette contrainte. Ça représente des budgets énormes […] Il serait illusoire et dangereux de penser qu’on pourrait se satisfaire d’un petit budget de bas de tableau de Ligue 1, ce serait ridicule. »