Lundi matin dès six heures, une centaine de policiers organisaient un coup de filet parmi les ultras stéphanois avec l’arrestation de 27 hommes, soupçonnés d’avoir pris part aux violences après le barrage perdu contre Auxerre (1-1, 4-5 tab) le 29 mai dernier et la relégation en Ligue 2. Après un envahissement de terrain et deux heures de heurts au Stade Geoffroy-Guichard, 33 blessés et des centaines de milliers d’euros de dégâts étaient à déplorer.
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Après plus de trois mois d’enquête, les 27 personnes interpellées ont été identifiés à l’aide de la vidéo-surveillance (entre 150 et 200 individus étaient impliqués mais beaucoup portaient des cagoules). D’après Le Progrès, onze d’entre eux, soupçonnés d’avoir pris part au lancer d’engins pyrotechniques vers la tribune présidentielle ou aux affrontements avec les forces de l’ordre, ont été déferrés devant le parquet et seront présentés devant le tribunal correctionnel d’ici deux mois. Une seule mesure de détention provisoire a été prise, à l’encontre d’un récidiviste.
Interrogé par le quotidien régional, l’AS Saint-Étienne n’a pas réagi, souhaitant « laisser la justice faire son travail ». Le 1er octobre, lors de la 10e journée de championnat, les Verts rejoueront à nouveau devant leur public. Néanmoins, la tribune Jean-Snella sera encore fermée pour deux matchs, après des jets de fumigènes qui avaient interrompu une rencontre contre Monaco (1-4).
