L’été 2022, qui aurait pu être celui d’une rétrogradation administrative en N1 pour les Girondins de Bordeaux, ou même un mercato très difficile qui aurait mis le club en grand danger, touche à sa fin. Pour le moment, le club bordelais s’en sort bien sportivement et atteint les objectifs fixés par la DNCG en termes de masse salariale, avant un point avec le gendarme financier en novembre. Dans le Sud Ouest du jour, Thomas Jacquemier (directeur général) fait le point sur les objectifs ambitieux du club en termes de recettes « matchs » et sponsoring ainsi que sur le plan social qui va être mené pour réduire ses effectifs, après cette descente en Ligue 2.
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« La saison dernière, nous étions autour de 13,5 millions d’euros (en recettes « matchs » et sponsoring, ndlr.) mais nous aurions été à 15 millions sans les matchs à huis clos contre Marseille et Strasbourg. 10,5 millions d’euros avec la descente en Ligue 2 est un objectif costaud, ambitieux, mais pas irréalisable ». A titre de comparaison, le RC Lens avait gagné légèrement moins que cela en 2018-2019, dernière saison en Ligue 2 du Racing hors Covid.
« Aujourd’hui avec les 9000 abonnements, la billetterie est déjà à 5 millions d’euros, le sponsoring à 2 millions d’euros. Les partenaires sont restés, ont suivi. Certains nouveaux ont appelé car ils voulaient faire un geste. Pour l’instant, on est au-dessus de nos prévisions. Si on ne fait pas 10 millions, ce sera 9,5 millions, sauf s’écrouler sportivement. »
Mais Bordeaux a déjà été victime un cataclysme sportif la saison dernière avec la relégation, qui va avoir de très lourdes conséquences : la baisse globale des revenus mais aussi le déficit structurel du club (qui a budgété entre 40 et 50M€ pour la saison en Ligue 2) le poussent à supprimer autour de 50 postes, après la disparition de 30 emplois en janvier 2021. Ce nouveau projet de plan social a été présenté au Comité Social et Économique du club : « Là, tous les secteurs vont être touchés : les ressources humaines, le financier, la sécurité… Il y a des tâches qu’on ne fera plus, des tâches qu’on fera moins et d’autres où l’externalisation aura plus de sens. Notre travail est de dessiner une organisation qui fonctionne malgré la réduction d’effectif. C’est ce qui va être discuté avec les partenaires sociaux. »
Source : sudouest.fr
Photo Dave Winter/FEP/Icon Sport
