Avec une seule victoire depuis le début de la saison, le Paris FC n’a pas encore véritablement lancé son championnat. Le temps commence à presser pour le club de la capitale en cette année particulière avec seulement deux montées directes. Avant un déplacement à Grenoble ce samedi (19h) dans le cadre de la 8e journée de Ligue 2, l’entraîneur Thierry Laurey s’est exprimé en conférence de presse et concède qu’il faudra commencer à accélérer le rythme.
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« L’urgence n’est pas le mot, mais il est clair qu’il faut qu’on prenne des points. On n’est pas là où on aimerait. Malheureusement, c’est la réalité du terrain quand tu n’es pas efficace. Tu te retrouves à devoir batailler pour remonter au classement. On a des adversaires à venir qui sont un peu dans une situation similaire à la nôtre. Sur un match, tout peut être remis en cause. C’est encore serré mais sur la durée, des écarts vont se faire devant et derrière. A nous d’être encore plus efficaces. A nous de mettre tout en application pour améliorer le rendement de l’équipe. Gagner en efficacité devant le but et devant notre but. On prend deux pénalties qui font basculer la rencontre face à Bordeaux. Ce serait bien que les arbitres sifflent dans les deux sens quand les mêmes situations se présentent. Cela aurait pu nous aider. En tout cas, on n’arrive pas à faire basculer le match de notre côté, et c’est embêtant. A Caen et Amiens, on a eu des situations, on aurait pu l’emporter. Contre Bordeaux, on a été enfantins, un peu naïfs sur certaines situations. Mais à l’arrivée, on a autant de tirs, une possession qui n’est pas dramatique… Mais il y a eu plus d’efficacité chez eux car ils ont cadré 6 fois et nous une seule fois, et encore il a fallu l’erreur du gardien adverse. Une fois qu’on aura retrouvé cette efficacité, on aura peut-être d’autres ambitions. Mais aujourd’hui, la réalité du terrain fait qu’on est 13e. Il n’y a pas de quoi paniquer, mais il faut prendre des points, et pas seulement un point car avec quatre matchs nuls, on n’avance pas beaucoup. On sait qu’aller jouer à Grenoble n’est pas un cadeau et il faut se préparer à un gros combat. »
Crédit photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport