Quatrième match nul de la saison pour le Paris FC obtenu sur la pelouse d’Amiens (1-1) ce mardi soir lors de la 6e journée de Ligue 2. Si le club de la capitale n’est jamais dépassé, il peine pour le moment à décoller sur l’aspect comptable. Après la rencontre, l’entraîneur Thierry Laurey a livré son analyse en conférence de presse.
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« On savait qu’on serait en difficulté sur les coups de pied arrêtés par rapport à la taille. En début de seconde période, on a eu une occasion qui doit être mise au fond. Amiens ouvre le score sur une touche, comment on peut concéder sur cette action ? Mais on a eu le mérite d’y croire, d’égaliser, de pousser jusqu’à la fin. Eux nous ont posé des problèmes sur des longs ballons. Les garçons se sont arraché, ils se sont battu, ils ont été solidaires. Le nul est peut-être logique du coup, je ne sais pas. Iglesias a marqué un très beau but, il est fin techniquement, c’est très bien. On est heureux de revenir au score mais il y avait mieux à faire, c’est dommage. On avait des jeunes sur le banc, c’est difficile pour eux de rentrer dans un match comme ça, avec beaucoup de rythme et d’impact. On fait un début de saison pas mauvais mais on n’est pas payé en retour. Sur nos 4 matchs nuls, on aurait mérité d’en gagner quelques-uns. Cela fait déjà 6 journées, il faut commencer à gagner un autre match pour rentrer réellement dans la saison. On a un petit déficit comptable même si on a repris un point à certains. J’ai dit que c’était bien d’être un peu dans l’ombre, mais il ne faut pas être dans le noir complet non plus. On se crée pas mal de situations, mais on n’est pas clinique devant le but. Il nous manquait Guilavogui, c’est embêtant quand on ne peut pas jouer avec son meilleur buteur de l’an dernier. J’espère qu’on va récupérer aussi Lasne et Le Cardinal pour le 3e match qu’on aura la chance de jouer samedi plutôt que vendredi. C’est anormal à mes yeux, c’est comme ça. Je ne vais pas faire une thèse là-dessus mais je le signale. On a de la chance que ce soit nous cette fois, mais ce sont souvent les mêmes équipes qui en bénéficient quand elles passent à la télé. »
