Pas de repêchage en Ligue 2 après la rétrogradation des Girondins de Bordeaux ? C’est ce que la Ligue de Football Professionnel (LFP) a annoncé lors de l’annonce du futur passade de la L2 à 18 clubs… Mais tout le monde ne le voit pas de cet oeil et surtout pas Philippe Terrier, président du FC Villefranche-Beaujolais, troisième de la dernière saison de N1 et participant malheureux au barrage contre Quevilly-Rouen. Le dirigeant a livré sa réaction au site d’informations locales Le Patriote après l’annonce de la descente des Girondins.
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« Ça signifie qu’on est en Ligue 2. Quand on lit les textes, c’est clair, donc maintenant, on attend une confirmation écrite de la Fédération. On se défendra. On fera les démarches nécessaires auprès de la LFP. Mais on espère qu’on n’aura pas besoin d’en arriver là. J’ai laisse des messages sur les portables de plusieurs personnes de la Ligue ». Alors qu’une bataille juridique semble s’annoncer, le FCVB serait confronté, en cas de réponse positive à la mission difficile de se préparer à la L2 en moins d’un mois, ce que ne craint pas Philippe Terrier : On a pris beaucoup de retard sur le recrutement et dans notre préparation. Il faut qu’on accélère au maximum. » Une situation complexe, certes, mais qui n’effraye pas le Philippe Terrier : « Dans le Beaujolais, on l’habitude des périodes difficiles, du mildiou ou de la grêle. Mais les paysans savent toujours relever la tête ».
Le Progrès rapporte une autre déclaration du dirigeant, il y a quelques jours au sujet de la nouvelle règle : « Cette modification du règlement n’est pas licite. On ne peut pas changer les règles au milieu d’une partie de coinche. Si Bordeaux est relégué, nous nous défendrons. Nous contesterons. Je suis confiant quant à nos chances d’obtenir gain de cause »
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