Redescendu au 5e rang du championnat de Ligue 2 après les succès d’Ajaccio, Sochaux et Auxerre samedi soir, le Paris FC n’avait d’autre choix que de s’imposer pour remonter sur le podium. Se présentait néanmoins un Dijon en forme, ce lundi soir à Charléty (32e journée). Un DFCO qui n’avait déjà plus rien à jouer…
Le classement
Paris, à la dynamique guère probante (2 défaite et un nul), accueillait un Dijon maintenu et à la fin de saison « bonus ». Les protégés de Thierry Laurey connaissaient l’enjeu : gagner pour revenir dans les pas d’Ajaccio, 2e. Toutefois, la première période n’a pas été à la hauteur des attentes du public (clairsemé) du club de la capitale. Incapable d’aller porter le danger dans la surface de Reynet, le PFC concédait même les 2 premières situations de la rencontre. Un premier coup-franc de Le Bihan dévié par le mur (8e). Un second bien plus dangereux de Scheidler, mais Demarconnay était à la parade (16e).
Comme imaginé, le DFCO apparaissait détendu, libéré sur le pré parisien. L’ouverture du score de Scheidler (27e) était donc tout sauf illogique. L’ancien Orléanais, parfaitement servi en profondeur par Philippoteaux, venait ajuster Demarconnay (0-1). De quoi alimenter un doute adverse perceptible.
Pâles et impuissants, les Parisiens s’en remettaient aux vaines tentatives lointaines, comme celle de Boutaïb sans danger pour le portier dijonnais (30e). Bien trop peu pour prétendre à une égalisation qui semblait impossible à obtenir, même si Mandouki faisait trembler le filet extérieur (44e). La pause allait-elle remettre quelques pendules à l’heure ?
Paris change de visage
En tout cas, le coach parisien ne restait pas inactif. Il sortait Iglesias et Koré et espérait un réveil tonitruant des siens. Il le fut ! L’intensité était autre, les déplacements plus convaincants, plus spontanés. Les offensives plus tranchantes. Comme par enchantement, la récompense arrivait des pieds de Lopez, après un numéro de Boutaïb (1-1, 56e). Les Parisiens étaient enfin rentrer dans leur rencontre.
Transfiguré, ce PFC n’en restait pas là. Lopez non plus. Après un service en retrait, il était cette fois servi dans la profondeur. Même pied (droit), même sanction pour le DFCO. Le natif de Marseille s’offrait un doublé et permettait à ses équipiers d’entrevoir leur 17e victoire de la saison (2-1, 64e).
Simplement entrevoir, car le DFCO ne s’avouait pas vaincu. En ligne de mire, un top 10. Mais, pour se faire, il convenait de revenir à hauteur. Chose faite par l’intermédiaire de Romain Philippoteaux qui, après une remise heureuse de la tête de Scheidler, fusillait Demarconnay (2-2, 72e).
Cette seconde période, plus intense, rythmée et folle, sentait le K-O. Mais personne pour mettre l’autre définitivement à terre. Ce nul reste anecdotique pour Dijon, malgré un bon au classement (8e, 42 points). Ce point est plus rageant pour Paris (4e, 57 points), désormais à 4 longueurs de l’AC Ajaccio, 2e. Mais les Parisiens ne méritaient pas mieux…
© Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
La feuille de match
Ligue 2 – 32e journée – Stade Charléty
Paris FC-Dijon : 2-2 (0-1)
Buts : Lopez (56e, 64) pour Paris ; Scheidler (27e), Philippoteaux (72e) pour Dijon.
Avertissements : Lopez (63e), Bamba (76e), Boutaïb (90e+2) pour le Paris FC ; Coulibaly (75e) pour Dijon.
Paris FC : Demarconnay (5) – Bamba (5), Kanté (5), Bernauer (5) – Koré (3) (Alfarela, 46e (note : 5)), Name (5) (Guilavogui, 84e), Mandouki (5), Hanin (4) – Iglesias (3) (Siby, 46e (note : 5)) – Lopez (7), Boutaïb (6)
Le banc : Filipovic (g), Campanini, Demoncy, Gory.
Dijon FCO : Reynet (4) – Coulibaly (4), Ecuele Manga (5), Congré (5) – Traoré (4), Pi (5) (Ngouyamsa, 71e), Fofana (5), Philippoteaux (6) – Jacob (5) (Sammaritano, 88e), Le Bihan (4), Scheidler (6).
Le banc : Allagbé (g), Touré, Ahlinvi, Younoussa, Marie.