Cette saison, Stijn Spierings est un peu moins dans la lumière que son compatriote Branco Van den Boomen, mais il n’en reste pas moins indispensable au bon équilibre du milieu de terrain de Toulouse par son travail de récupération et d’orientation du jeu. Suspendu pour le choc au sommet contre le Paris FC ce samedi (15h), le Néerlandais a pris de son temps pour répondre aux questions de MaLigue2 avant un sprint final qui s’annonce passionnant, avec la montée en Ligue 1 dans le viseur.
Photo by Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
MaLigue2 : Stijn, comment vous sentez-vous et comment sentez-vous l’équipe avant la dernière ligne droite du championnat ?
Stijn Spierings : A titre personnel, je me sens très bien. Au niveau de l’équipe, on ressent beaucoup de confiance parce qu’on a une avance de 7 points sur Paris et huit points sur Ajaccio. Mais nous savons également que nous ne sommes pas encore en Ligue 1 pour autant. On sait qu’il nous reste encore des matchs importants, mais c’est clair que notre confiance est élevée.
Par rapport au match de samedi, il y a eu un petit doute : pourrez-vous le jouer ou serez-vous suspendu ?
Non effectivement, je ne pourrai pas jouer.
On imagine votre frustration de manquer ce genre de choc…
Oui bien sûr ! Surtout que de mon point de vue, je ne méritais absolument pas de prendre un carton jaune lors de la dernière rencontre ! Je ne comprends même pas pourquoi elle m’a mis cet avertissement. J’ai vu des tacles incroyables qui n’ont pas reçu de carton, et moi j’en ai pris un juste pour avoir touché quelqu’un… C’est comme cela.
Je pense que la défaite à Caen a été un mal pour un bien en réalité
Plus de 25 000 personnes sont attendues pour ce choc. Est-ce la plus belle ambiance dans laquelle vous avez évolué dans votre carrière ? Et à quel point le soutien des supporters est important dans l’obtention des bons résultats de l’équipe ?
A domicile, je pense que Toulouse est vraiment le plus beau public devant lequel j’ai eu l’opportunité de jouer jusqu’à présent. Malheureusement je n’aurai pas l’occasion d’être sur le terrain contre Paris, mais ils seront très nombreux et c’est positif. Cela peut énormément aider l’équipe, surtout dans les moments difficiles d’une rencontre. J’aime vraiment jouer dans un stade bondé, c’est un rêve quand on est jeune ! On veut devenir footballeur pour jouer de gros matchs dans de belles ambiances. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’on s’est trompé de sport (sourire).
A vos yeux, en quoi Toulouse est-il plus fort que la saison dernière pour être le leader du championnat aujourd’hui ?
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