Alors que Bordeaux est lanterne rouge de Ligue 1 et a encore perdu ce week-end contre un concurrent au maintien, le club est en péril et est clairement menacé d’une relégation en Ligue 2. Le président Gérard Lopez n’a pas fait de langue de bois et a vivement critiqué les joueurs, en disant qu’« on dirait que ce sont les frères des joueurs qui jouent ». Josuha Guilavogui, capitaine des Girondins, ne peut pas se cacher et accepte les critiques.
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« Ce n’est pas agréable, mais c’est la réalité. On n’a pas su répondre aux attentes et c’est nous qui sommes sur le terrain. Quand on est 20e de Ligue 1 avec notre effectif, on ne peut pas dire à notre président de faire attention à comment il parle. Il a fait le recrutement qu’il fallait, mis en place les bonnes personnes, maintenant c’est notre responsabilité. Si vous faites mal votre boulot et que votre boss vous parler mal, vous vous taisez, vous acceptez et vous montrez le contraire sur le terrain. La situation est très difficile, mais on n’est pas lâchés. Personne ne nous voit nous imposer à Paris, mais on va tout donner, et si ce sera un point, ce sera toujours ça de pris. »
« Vu notre dynamique, c’est sûr que les experts du foot peuvent nous voir déjà morts et enterrés, mais ce n’est pas le cas. Il reste onze matchs. Je suis sûr qu’on va s’en sortir. Sinon, autant aller à Paris avec les U19 et choisir nos matchs. Le plus important, c’est d’apprendre de nos erreurs. Malheureusement à chaque match il y a des trucs à gommer : l’utilisation du ballon contre Monaco, nos transitions à Clermont… On ne peut pas être une autre équipe en un claquement de doigts. Ça passe par le travail au quotidien. »
Source : Sud Ouest.
Crédit photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport