Sur une très mauvaise série, Le Havre est extrêmement perméable et cela déplaît à l’entraîneur Paul Le Guen. Le bilan est simple, huit buts encaissés sur les deux derniers matchs, pour une défense qui était presque impénétrable avant le 1er janvier. Même si le HAC n’est pas en danger (8e, 35 points en Ligue 2), il faut admettre que ce bilan, qui éloigne les Normands des places de barragistes, est relativement inquiétant.
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« Je ne mets pas du tout les deux défaites sur le même plan. J’étais très en colère contre Bastia, j’ai été déçu à Toulouse. En début de match, les intentions étaient là, c’est le fait d’avoir concédé ce but qui a précipité les choses ensuite. Mais le but n’arrive pas par hasard non plus. Sur coups-de-pied arrêtés on n’a pas les mêmes attitudes qu’avant. C’est symptomatique d’un état d’esprit moins bon, d’un engagement qui est moins permanent sur ces phases là. »
« Cette solidité défensive sur la durée était obtenue grâce à la qualité des joueurs mais aussi à leur état d’esprit irréprochable. Dès que vous vous éloignez des fondamentaux incontournables, vous êtes punis et sanctionnés. On fait moins bien les choses, on s’engage moins, on est moins concentrés. Il faut très vite revenir à ce qui faisait notre force, sous peine de voir les choses déraper. Il faut être extrêmement vigilants. C’est mon travail, mais on a aussi besoin de l’aide des joueurs. Les choses n’arrivent pas par hasard. On ne prend pas quatre buts contre Bastia puis contre Toulouse par hasard. Il faut faire un constat lucide et sans concession. On est sorti de ce que l’on faisait. »
« Mon devoir c’est d’essayer de trouver des solutions et d’aider les joueurs. Je me suis parfois énervé, mais on ne peut pas avoir des colères successives, parfois le mal est ailleurs et il faut trouver des solutions. »
Crédit photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport