Même si Pau fait partie des clubs les plus épargnés par la pandémie cette semaine, il n’en est pas amoindri. L’entraîneur Didier Tholot doit trouver un moyen de remplacer les quelques absents et faire le boulot au Nouste Camp, lors de la réception de Rodez. Le PFC reste sur trois défaites consécutives en Ligue 2 et doit renouer avec la victoire ce week-end pour se donner encore un peu plus d’air. Mais le RAF n’est pas une équipe facile à jouer pour le coach Tholot.
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« Il faut s’adapter au jour le jour, notre effectif n’est pas pléthorique, il faut trouver des solutions. On n’a pas bien fini l’année, on se doit de la recommencer d’une autre façon, même si Rodez ce n’est pas l’équipe qui nous réussit le plus depuis que je suis là. J’ai eu le temps en ayant quelques jours de repos, sans bouger, pour regarder ce qu’on avait fait contre eux et essayer de trouver la parade. »
Une petite baisse de régime
« Sur ces derniers matchs, on s’est cru un peu trop beau. On a plus joué l’un à côté de l’autre que l’un pour l’autre. Il faut retrouver ce collectif, retrouver cette « niaque ». On veut avoir un peu plus de réussite, parce qu’on n’a pas été très chanceux sur diverses situations. Quand tu es dans le dur, il faut savoir faire le dos rond et avancer. On a aujourd’hui une situation qui n’est pas celle qu’on voulait après les dix première journées. Mais en début de saison on aurait signé pour avoir 24 points, dans la mesure où l’an dernier, on en avait 14 ! Il faut être vigilants, pas alarmants. »
Atteint par le coronavirus pendant les fêtes, Didier Tholot a répondu à une question sur les séances d’entraînement en début de semaine, pour lesquelles il était absent : « Je crois que ça fait 15 ans que je fais ce métier, et je crois que je n’avais jamais raté un entraînement ! J’ai un staff, le boulot a été fait même si je n’étais pas là. »
Crédit photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport