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Auxerre – Jean-Marc Furlan : « Quand tu es dans les trois premiers, tu es une cible pour l’adversaire »

Troisième de Ligue 2, l’AJ Auxerre peut dépasser Ajaccio ce lundi soir en cas de victoire à Dijon, en clôture de la 16e journée. Le classement donne largement favoris les hommes de Jean-Marc Furlan contre un adversaire, le DFCO, qui flirte avec la zone de relégation. Néanmoins, le coach icaunais se méfie de certains paramètres qui pourraient redéfinir le niveau des deux équipes : la spécificité d’un derby et la position des Auxerrois au classement. Bref : c’est multifactoriel.

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« Le derby est quelques chose de particulier […] Dijon a un effectif de très très bonne qualité avec des joueurs de très bon niveau. Je me souviens des deux matchs contre l’ESTAC, celui à Troyes, parmi nos meilleurs matchs : et on perd (1-3). Même des Troyens m’envoyaient des messages pour dire « on a vu que vous sur le terrain », et en revanche on avait fait le derby au match aller où on avait été très très médiocres : on n’avait pas touché la balle et on gagne (2-1). C’est une construction de projet pour arriver à ce que les garçons, par le discours, s’adaptent à ces situations-là, comme tu dois t’adapter aux situations de Coupe de France. Moi, quand j’étais à Libourne, tu venais à Libourne, avec n’importe quelle équipe, tu étais éliminé. Et on était en CFA (N2). Voilà c’est tout, point final. »

Après avoir rappelé que la position de l’AJA à la 38e journée lui importait plus que le résultat du derby, Jean-Marc Furlan a abordé la bonne forme de son équipe : « Quand tu es dans les trois premiers, tu es une cible pour l’adversaire. Quand tu es l’AJA, c’est encore plus le cas. Quand tu as l’histoire de l’AJA et que tu as des supporters un peu partout dans l’hexagone, tu es une cible. Il faut accepter l’idée que l’équipe adverse va monter son niveau de 20 ou 30% pour te jouer. C’est un paramètre qui m’obsède en permanence […] Je le vois par rapport aux vidéos que l’on cale. Quand je vois 6-7 vidéos d’équipes et que je les vois jouer contre nous, je me dit : ah, c’est pas pareil ! (rires) »

© Photo AJA

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