Co-leader du classement des buteurs avec huit buts en 15 journées de Ligue 2, Rhys Healey régale les supporters du Toulouse Football Club depuis son arrivée il y a une saison et demi. Le puissant attaquant a connu un parcours atypique, passé par le championnat gallois et les divisions inférieures anglaises. Dans un entretien au Mirror, il revient entre autres sur les circonstances de son arrivée en Haute-Garonne.
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« Juste avant la pandémie, ma femme quelques amis de Milton Keynes et moi avions décidé d’aller faire du golf près de Bournemouth pour se détendre. Mon agent m’a appelé, je pensais qu’il voulait juste prendre de mes nouvelles mais soudain il me sort « Toulouse est intéressé, tu es intéressé ?» Et j’ai dit pourquoi pas, j’adore les défis. », raconte Healey. A l’époque, il évoluait à au Milton Keynes Dons en League One (D3 anglaise). Lancé en pro à Cardiff, il avait eu du mal à s’imposer après une grosse blessure au genou.
« J’ai parlé à ma femme et on est tombés d’accord pour tenter le coup. Je ne voulais pas le regretter plus tard, poursuit Healey. En un mois, tout s’est enchaîné très vite et rétrospectivement je suis vraiment content que ce se soit fait aussi vite. C’est à 1 million de pourcents le bon choix. Je suis heureux et c’est la direction que je voulais donner à ma carrière. Je suis reconnaissant que Toulouse m’ait fait confiance. »
Arrivé en août 2020, après la première vague de la pandémie de covid-19, le buteur se sent de mieux en mieux dans la ville rose « La première année était difficile, beaucoup de restaurants et d’autres endroits étaient fermés. Mais maintenant, la pandémie est presque derrière nous. La vie est vraiment belle ici. on profite de la culture, c’est complètement différent de chez moi, plus relax, on ne vit pas à 100 à l’heure. Moi et ma femme on adore et on attend un enfant qui va naître en France. C’est le meilleur moment de ma carrière, je me plais sur le terrain et j’espère que ça va continuer »
Sur la Ligue 2 : « Je me suis habitué très vite et le style de jeu me convient parfaitement. C’est physique dans certains aspects mais pas autant qu’en Angleterre […] L’année dernière on aurait dû monter. Tout était en place, l’équipe était incroyable, comme cette année mais on a eu des problèmes de Covid en fin de saison, ce qui n’a pas aidé et on a été un peu courts. Cette année, on a bien démarré. L’équipe et le staff, c’est comme une famille. »
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