Actuel entraîneur de l’équipe féminine de l’En-Avant Guingamp (10e en D1), Frédéric Biancalani connaît bien l’AS Nancy Lorraine pour y avoir disputé 15 saisons entre Ligue 1 et Ligue 2. A quelques jours d’un match Nancy-Guingamp pour la 12e journée de championnat, l’ex-arrière gauche du club, qui a encore des contacts sur place, livre son point de vue sur la situation actuelle de l’ASNL : il n’est pas tendre.
A lire aussi >> Nancy – Deux candidats se détachent pour succéder à Daniel Stendel avec un même profil
« Je ne pensais pas que l’ASNL tomberait aussi bas après la vente. Le club a vécu des choses exceptionnelles grâce à Jacques Rousselot mais on sentait qu’il avait besoin de tourner une page. C’est arrivé mais ce n’est pas du tout le résultat espéré […] Peut-être que les nouveaux actionnaires ont sous-estimé le niveau de la Ligue 2, en pensant que ce serait facile de monter sans mettre de l’argent. C’est quelque chose que j’ai ressenti en entendant la nouvelle direction parler de « gegenpressing » et de « datas ». Comme si les autres clubs se tournaient les pouces ! Ce n’est pas nouveau tout ça. On pressait déjà à l’époque où j’éais avec Pablo Correa […] En un seul match, Benoît Pedretti est parvenu à rendre l’équipe bien plus cohérente. plus globalement, pour le moment, je ne vois pas trop où est le nouveau projet, ça ne marche pas mais ça ne veux pas dire que ça ne fonctionnera pas par la suite. Le président (Gauthier Ganaye, ndlr) doit être quelqu’un de compétent pour être arrivé là à son âge (33 ans) mais, d’après ce que j’ai pu comprendre, il est peu présent. A mes yeux, cela pose problème. La présence d’un patron au quotidien me semble indispensable. »
Source : L’Est Républicain